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Leclerc : Je suis là pour battre Vettel

Alors qu'il n'est qu'à trois points de son équipier Sebastian Vettel au championnat pilotes, Charles Leclerc a rappelé que son objectif était d'apprendre mais également de battre le quadruple Champion du monde.

Charles Leclerc, Ferrari, félicite son coéquipier, Sebastian Vettel, Ferrari, pour sa pole position

Charles Leclerc, Ferrari, félicite son coéquipier, Sebastian Vettel, Ferrari, pour sa pole position

Zak Mauger / Motorsport Images

Depuis trois courses, Charles Leclerc devance Sebastian Vettel en qualifications. Même si l'Allemand n'a pas particulièrement eu de réussite dans l'exercice ces dernières semaines, le Monégasque a mis de côté les erreurs et les imprécisions qui ont parfois pu lui coûter cher le samedi, alors même qu'il semblait avoir le rythme pour l'emporter. L'exemple le plus marquant est évidemment Bakou, où il s'est accidenté en fin de Q2 dans la portion étroite du château, dans un week-end où il avait le rythme pour jouer la victoire.

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Au Canada, après une nouvelle performance en demi-teinte, Leclerc a réagi en modifiant sa façon de travailler pour se focaliser sur la Q3. Un travail qu'il juge positif, dans une interview accordée à la BBC : "C'était assurément un point positif de la saison. Après, est-ce que ça va être le tournant ou pas, je ne sais pas. Comme je l'ai dit, c'est encore très tôt dans ma carrière et je suis sûr que je peux apprendre beaucoup plus et qu'il y a beaucoup de choses que je peux mieux faire. Je vais me concentrer sur ces choses et avec un peu de chance, il y aura encore plus de tournants à l'avenir."

Le culte de l'immédiateté et du jugement hâtif a toujours tendance à mener vers des conclusions qui ne sont pas forcément solides. Mais une chose est sûre : dans le duel entre les équipiers Ferrari, la dynamique positive est clairement en faveur du numéro 16, qui est désormais revenu à trois points du quadruple Champion du monde et reste sur une série de quatre podiums consécutifs.

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Une situation pour le moins épineuse pour la Scuderia qui a clairement désigné Vettel comme son pilote numéro 1 avant même le début des essais hivernaux et qui n'a eu de cesse, depuis, de rappeler cet état de fait, dans les fameuses "situations de 50-50", en dépit d'une lutte relativement serrée lors de certaines épreuves.

"Cela allait toujours être un défi très intéressant pour moi", poursuit Leclerc sur la cohabitation avec l'Allemand. "Je suis au début de ma carrière. C'est un pilote très expérimenté et l'avoir à mes côtés est très important parce que je peux beaucoup grandir et apprendre beaucoup de lui, ce que je fais depuis le début de la saison. Mais c'est également un énorme challenge pour moi d'essayer de le battre, et c'est ce pour quoi je suis là. Je veux toujours être le plus rapide en piste et j'essaie toujours de tout donner pour être devant."

"Être intelligent" quand on accepte ou refuse les consignes

En application de cette hiérarchie décidée à l'avance sur la base du palmarès et de l'expérience, les cinq premiers Grands Prix de la saison ont vu des consignes données par Ferrari à ses pilotes, le plus souvent à Leclerc. Une situation "pas facile, mais ça fait partie [du métier], donc il faut s'y habituer et le comprendre, être intelligent quand on les accepte et quand ce n'est pas le cas, et jusqu'à maintenant ça a plutôt bien marché".

Effectivement, toutes les consignes adressées par le muret des stands n'ont pas été suivies par le Champion F2 2017. À Bahreïn, alors qu'il lui avait été demandé de patienter deux tours dans sa lutte avec Vettel, il avait dépassé l'Allemand quelques virages plus tard et semblait s'envoler vers la victoire avant qu'un problème technique ne l'en prive. Un choix totalement assumé, légitimé par Ferrari à l'époque, et un credo simple : ne pas tout accepter tout en reconnaissant la nécessité pour l'écurie d'agir de la sorte.

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"Il y a eu quelques courses où [les consignes] étaient raisonnables et puis d'autres, comme à Bahreïn, où j'ai pensé qu'il était mieux de ne pas les respecter, parce que dans la voiture je sentais que j'avais plus d'informations qu'eux sur le muret des stands. C'est comme ça que je l'ai senti. J'ai senti que j'avais un avantage significatif niveau rythme, je revenais assez vite et j'estimais qu'il était raisonnable de dépasser. Au final, je comprends qu'ils essaient de faire le meilleur travail possible pour l'équipe et je le comprends complètement. Ça peut parfois être très frustrant depuis la voiture mais il s'agit de rester calme et ensuite le travail mental que j'ai fait depuis le début de ma carrière aide."

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