Charles Leclerc naît le 16 octobre 1997 à Monaco.
Leclerc grandit aux côtés de son ami et parrain Jules Bianchi, qui recommande à Nicolas Todt de le prendre sous son aile.
Leclerc gravit rapidement les échelons en karting jusqu'à être vice-Champion du monde en 2013, battu par un certain Max Verstappen.
C'est en Formule Renault 2.0, chez Fortec Motorsports, que Charles
Leclerc fait ses débuts en monoplace, avec un certain succès. Il est vice-Champion de la catégorie Alps
derrière
Nyck de Vries, qui effectue alors sa troisième campagne dans la discipline.
Leclerc participe également à six courses en Eurocup FR2.0 en tant que
pilote invité, avec trois podiums à la clé.
Pour 2015, Leclerc rejoint la F3 Europe au sein de l'écurie Van
Amersfoort Racing, au sein de laquelle un certain Max Verstappen a brillé l'année précédente.
Le succès est au rendez-vous pour le jeune rookie, qui monte sur le
podium 13 fois lors des 17 premières courses, avec deux victoires à la clé. Il est même brièvement en tête du
championnat.
La fin de saison est difficile pour Van Amersfoort, et Leclerc passe
les
16 dernières courses sans monter sur le podium, mais là encore, il démontre une régularité remarquable en
marquant des points à 14 reprises.
Le Monégasque se classe quatrième du championnat derrière Felix
Rosenqvist, Antonio Giovinazzi et Jake Dennis... et juste devant Lance Stroll et George Russell.
Ces performances valent à Leclerc d'être recruté au sein de la Ferrari
Driver Academy. Il rejoint le GP3 Series au sein de l'écurie qui domine la discipline depuis sa création, ART
Grand Prix.
Leclerc donne le ton dès les premiers meetings : il remporte les deux
premières Courses 1 à Barcelone et au Red Bull Ring, à chaque fois avec le meilleur tour, et signe également
une
pole position.
Lors des manches suivantes, Leclerc enchaîne les bons résultats avec
de
nombreux podiums et une série de neuf arrivées dans le top 6.
Leclerc est toutefois confronté à la concurrence de son coéquipier
Alexander Albon et d'Antonio Fuoco, qui jouent également le titre. Fuoco en est toutefois éliminé à l'aube du
dernier meeting, alors qu'Albon perd ses dernières chances dans un accrochage avec Jack Aitken à Abu Dhabi,
quand
les deux hommes se disputent la victoire en Course 1.
Leclerc remporte ainsi son premier titre en sport automobile.
La même année, Charles Leclerc découvre le pilotage d'une Formule 1.
D'abord à Fiorano au mois de mai, au volant de la Ferrari SF14-T de 2014...
... puis à Silverstone, où il prend le volant de la SF16-H contemporaine.
Leclerc profite également des liens étroits qu'entretient Ferrari avec
Haas pour piloter la VF-16 lors de plusieurs séances d'essais libres.
Pour 2017, Charles Leclerc évolue en Formule 2, où il rejoint l'écurie
Prema, qui a placé ses pilotes Pierre Gasly et Antonio Giovinazzi aux deux premières places du GP2 la saison
passée.
Leclerc donne le ton dès le premier meeting à Bahreïn avec la pole
position, une troisième place en Course Principale et une première victoire en Course Sprint.
À Barcelone, Leclerc remporte la Course Principale et finit quatrième
le
lendemain, confirmant les craintes de ses rivaux.
La manche monégasque se passe mal, avec un bris de suspension alors
qu'il avait mené une bonne partie de la Course Principale, mais Leclerc se rachète à Bakou dans des
circonstances
peu favorables. Quelques jours après le décès de son père Hervé, il signe la pole position, la victoire et le
meilleur tour en course.
La machine Leclerc est lancée ; impossible de l'arrêter, surtout en
Course Principale, avec deux nouveaux succès au Red Bull Ring et à Silverstone. Le plus impressionnant, c'est
cette série de six pole positions consécutives – qui auraient pu en être huit s'il n'avait pas été
disqualifié pour une infraction technique sans conséquence en Hongrie.
Spa-Francorchamps est le théâtre d'une véritable démonstration de la
part de Leclerc. D'abord sous la pluie en qualifications, où il signe la pole position avec près de sept
dixièmes
d'avance, puis en Course Principale : il s'impose avec 26 secondes de marge sur ses rivaux ! Hélas, il est
disqualifié à cause d'une usure excessive du patin de sa monoplace.
À Monza, devant les Tifosi, Leclerc est à la lutte pour la victoire
avec
Nyck de Vries dans le dernier tour lorsque le Néerlandais le tasse dans l'herbe à l'approche de la Curva
Grande.
Le pilote Prema ne marque pas le moindre point en Lombardie.
Qu'importe : il est sacré à Jerez grâce à une nouvelle victoire
remarquable, remportant le titre de Formule 2 à 19 ans !
Pendant ce temps, Leclerc fait son retour au volant d'une Ferrari lors des essais du Hungaroring au mois d'août, la marque au cheval cabré lui maintenant sa confiance.
Il participe également à quatre séances d'essais libres chez Sauber, non sans raison...
... car Leclerc est titularisé chez Sauber pour la saison 2018 de Formule 1.
Il est associé à Marcus Ericsson au sein de la structure de Hinwil.
Les débuts ne sont pas faciles, et Leclerc commet plusieurs erreurs dont il n'est pas coutumier.
Cependant, le pilote Sauber finit par adapter son style de pilotage à sa nouvelle monture et signe une remarquable sixième place au Grand Prix d'Azerbaïdjan.
Leclerc entre dans les points cinq fois en six courses, ce qui lui permet d'occuper la 15e place du championnat au volant de sa modeste Sauber, au soir du GP d'Italie
Quelques jours après l'épreuve de Monza, le 11 septembre 2018, Ferrari annonce que Leclerc remplacera Kimi Räikkönen à partir de 2019.
Sa fin de saison sera alors d'excellente facture puisqu'il va tout bonnement tripler son total de points de Singapour à Abu Dhabi (passant de 13 à 39), en terminant notamment septième de quatre des sept GP de fin d'année.
Associé à Sebastian Vettel, qui a la priorité sur le Monégasque lors des situations de 50/50 selon la décision de Mattia Binotto, nouveau directeur de Ferrari, Leclerc débute au volant de la SF90 lors des essais hivernaux de Barcelone.
Leclerc ne tarde cependant pas à se mettre en évidence : à Bahreïn il signe la pole, devenant le deuxième plus jeune poleman de l'Histoire, et perd la course sur un problème mécanique à dix tours de la fin. Après quelques courses plus difficiles, il jouera de nouveau la victoire en Autriche, après avoir signé la pole, mais en sera de nouveau privé par une manœuvre contestable de Verstappen dans les derniers tours.
Son premier succès intervient finalement au retour de la trêve, à Spa, dans le contexte du décès de son ami Anthoine Hubert la veille en F2. Il signera à partir de la Belgique cinq poles consécutives (pour un total final de sept) et l'emportera dans la ferveur des tifosi à Monza une semaine après le triomphe ardennais.
Pour sa première année avec Ferrari, il termine quatrième du championnat, 24 points devant son expérimenté et quadruple Champion du monde d'équipier. Le 23 décembre, sa prolongation de contrat jusqu'en 2024 est annoncée.
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