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Puni par Leclerc, Ericsson avoue devoir réagir

Sans nier la force de son équipier monégasque, Ericsson estime qu'il ne tire pas le meilleur de son auto actuellement et qu'il doit réagir avec ses ingénieurs.

Marcus Ericsson, Sauber C37 sort large dans l'herbe

Marcus Ericsson, Sauber C37 sort large dans l'herbe

Simon Galloway / Motorsport Images

Marcus Ericsson, Sauber C37
Charles Leclerc, Sauber sur la grille
Marcus Ericsson, Sauber C37 et Sergio Perez, Force India VJM11
Marcus Ericsson, Sauber C37
Marcus Ericsson, Sauber
Marcus Ericsson, Sauber sur la grille
Marcus Ericsson, Sauber C37
Sergey Sirotkin, Williams FW41, devant Marcus Ericsson, Sauber C37
Sergey Sirotkin, Williams FW41, devant Marcus Ericsson, Sauber C37, et Stoffel Vandoorne, McLaren MCL33
Marcus Ericsson, Sauber C37
Charles Leclerc, Sauber fête son résultat avec son équipe

Marcus Ericsson annonce qu'il prendra une direction de réglages différente à l'abord du Grand Prix de France, après avoir été une nouvelle fois sévèrement battu par son équipier Charles Leclerc au Canada.

Leclerc a signé sa troisième arrivée consécutive dans les points à Montréal, après avoir fait passer sa Sauber en Q2 pour la quatrième fois de suite. Pour son équipier suédois plus expérimenté, la comparaison devient difficile à soutenir. Celui qui compte 83 départs en GP estime que son manque de confiance dans les réglages utilisés en qualifications réduit son potentiel en course. Il se dirige ainsi vers des changements majeurs en vue de la prochaine manche, qui se déroulera sur le tracé du Paul Ricard.

Ericsson ne retire néanmoins rien à son équipier et la manière dont celui-ci prend le dessus sur lui actuellement. "Il a fait un très bon travail et je n'ai pas été en mesure d'en faire de même", annonce-t-il avec clarté. "Bien entendu, la pression monte et c'est normal en Formule 1. Il n'y a rien d'étonnant à ça. Mais je suis convaincu du fait que je peux inverser la vapeur".

Ericsson explique avoir eu "de bonnes discussions" avec son entourage technique pour savoir comment réagir. "Nous allons essayer beaucoup de choses au Paul Ricard", prévient-il. "Nous avons l'esprit ouvert et allons essayer des choses différentes pour que je trouve une manière de progresser".

Débloquer les qualifications pour éviter l'écueil en course

Après quelques premières courses difficiles, Leclerc a mis le doigt sur une configuration et une méthode de travail de base qui lui permettent de monter en puissance progressivement tout au long du week-end et de délivrer des résultats dont beaucoup pensaient la Sauber incapable. Ne pouvant plus se cacher derrière ses propres excuses en raison de la compétitivité de son équipier, Ericsson analyse ce qui doit être fait pour se mettre au niveau de son équipier débutant.

"Il est clair que ce que l'on fait fonctionne très bien avec Charles, mais je ne semble pas trouver la confiance dans le fait que nous avons une bonne voiture actuellement. Nous devons donc peut-être faire les choses un peu différemment pour me placer plus haut en qualifications : en course, je suis habituellement assez bon", estime celui qui a terminé le GP du Canada en 15e position.

"Il semble que sur un tour, avec le composé tendre, je ne ressente pas ce que je dois ressentir pour obtenir le maximum de la voiture", poursuit-il, oubliant le fait qu'il a concédé plusieurs dizaines de secondes à son équipier en course. "Ce sont des choses que nous devons regarder, analyser et comprendre afin de faire un pas en avant : ce serait la clé."

Sirotkin "a détruit" la course canadienne

Au-delà des qualifications, il est apparu clair dès les Essais Libres et particulièrement en course que Leclerc tenait la dragée haute à son équipier, mais aussi à nombre d'autres pilotes disposant de monoplaces véloces. À l'arrivée de Montréal, le Monégasque devance la Toro Rosso de Pierre Gasly ou encore les Haas, et maîtrisait avec autorité un Fernando Alonso agressif avant l'abandon de celui-ci.

Ericsson met son mauvais résultat canadien sur le compte de Sergey Sirotkin. Selon lui, le pilote Williams lui a ruiné sa course dans le premier relais.

"Je sentais que notre auto était assez bonne sans air perturbé, mais même sur cette piste, il est difficile de dépasser ces voitures. J'étais vraiment bloqué derrière la Williams au début, ce qui a réellement détruit ma course. Si j'avais pu rester avec le groupe de devant, notre course aurait vraiment bien pu se dérouler car j'aurais pu gérer les pneus jusqu'à la fin et aller plus vite avec l'allègement en carburant. Je pense vraiment que j'aurais pu avoir un bon résultat, mais Sirotkin était juste trop lent."

C'est donc sur cette base qu'Ericsson revient à son analyse des besoins de progression immédiate en qualifications.

"Si au contraire on se qualifie plus haut, on ne se retrouve pas bloqué derrière des voitures plus lentes. Pour moi, c'est le point de concentration principal. Quand le milieu de grille est si serré, il faut vraiment trouver une manière de bien faire les choses en qualifications."

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