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Leclerc : "Je ne vais pas chez Ferrari pour apprendre"

Alors qu'une fin de saison prometteuse l'attend chez Sauber, Charles Leclerc sait déjà qu'il pilotera une Ferrari en 2019. Deux jours après l'annonce de son recrutement, il partage son sentiment sur la question.

Charles Leclerc, Alfa Romeo Sauber F1 Team et un membre de Ferrari

Photo de: Simon Galloway / Motorsport Images

Charles Leclerc, Alfa Romeo Sauber F1 Team, Sebastian Vettel, Ferrari et Beat Zehnder, Alfa Romeo Sauber F1 Team Manager
Charles Leclerc, Alfa Romeo Sauber C37
Charles Leclerc, Ferrari
Charles Leclerc, pilote d'essais et de développement, Ferrari SF16-H
Charles Leclerc, Sauber C37, Pierre Gasly, Scuderia Toro Rosso STR13, Sebastian Vettel, Ferrari SF71H et Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB14 en lutte
Charles Leclerc, Sauber, parle avec Frederic Vasseur, directeur d'Alfa Romeo Sauber F1 Team
Pierre Gasly, Scuderia Toro Rosso STR13 et Charles Leclerc, Alfa Romeo Sauber C37 en bataille
Pierre Gasly, Toro Rosso STR13,  Charles Leclerc, Alfa Romeo Sauber C37
Charles Leclerc, Alfa Romeo Sauber F1 Team sur la grille avec Jean Todt, président de la FIA
Charles Leclerc, Alfa Romeo Sauber C37
Charles Leclerc, Sauber lors de la parade des pilotes
Charles Leclerc, Sauber C37

Après des semaines durant lesquelles la rumeur a enflé, c'est désormais une certitude. Depuis le milieu de semaine, Charles Leclerc sait qu'il sera l'an prochain un pilote Ferrari. En 2019, le Monégasque remplacera ainsi Kimi Räikkönen et occupera l'un des baquets les plus enviés de la grille, aux côtés de Sebastian Vettel.

À bientôt 21 ans, la situation a de quoi générer une pression importante, mais celui qui doit avant tout conclure sérieusement sa première saison en F1 chez Sauber ne voit pas vraiment les choses de cette manière. La tête sur les épaules, c'est un Charles Leclerc conscient des enjeux qui l'attendent qui est arrivé à Singapour, où les regards qui se portent sur lui sont inévitablement différents.

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"C'est très étrange, car je vois beaucoup de gens qui pensent que j'aurai beaucoup de pression sur mes épaules, mais ce n'est pas le cas", assure-t-il ce jeudi dans les allées du paddock. "Je pense avoir une mentalité qui me permet vraiment d'éliminer la pression. Je me concentre vraiment sur moi-même et je ne pense pas à ce que les gens attendent de moi dans la voiture. Je crois que, si je fais du bon travail dans la voiture et que je travaille comme il faut, les performances seront au rendez-vous, et c'est comme ça que je vois la chose. Je vais seulement me concentrer pleinement sur le bon travail à faire dans la voiture, puis je pense que les résultats viendront. Alors sincèrement, je ne ressens pas vraiment la pression."

Le titre, forcément...

En rejoignant l'un des trois top teams du moment, Charles Leclerc changera de dimension. Car qui dit Ferrari dit rêves de pole positions, de victoires et de titres mondiaux. Un objectif incontournable ?

"C'est difficile d'en parler maintenant, mais mon objectif est de faire le meilleur travail possible avec la voiture que nous aurons", admet l'intéressé. "Cette année, ils ont vraiment une voiture qui peut gagner, qui peut jouer le titre, et si c'est pareil l'année prochaine, alors il s'agira de gagner le titre, ce qui est important. Mais je devrai progresser énormément, et signer les meilleurs résultats possibles."

Ce que sait Leclerc, c'est qu'une fois plongé dans le grand bain de la Scuderia, son statut aura changé, mais les attentes également. Parfaitement conscient qu'il n'aura plus l'étiquette du débutant pour expliquer une éventuelle erreur, il lui faudra répondre présent d'entrée pour ne laisser aucune place au doute.  

"Je dois vraiment faire ce que l'on attend de moi", insiste-t-il. "Je ne vais pas chez Ferrari pour apprendre. Je pense avoir fait une très bonne saison cette année, où j'ai pu apprendre, et l'année prochaine il s'agit d'être performant. C'est comme ça que ça doit être lorsque l'on va dans une grande équipe. Je ne dis pas que je ne vais pas apprendre davantage, car j'ai encore beaucoup à apprendre, et je peux encore énormément progresser sur de nombreuses choses, mais je serai bien plus préparé que je ne l'étais au début de l'année."

Pas le statut d'un numéro 2

L'une des questions qui animeront également les prochains mois concernera la cohabitation avec Sebastian Vettel. Le quadruple Champion du monde s'est entendu avec Kimi Räikkönen de manière idéale tout au long des quatre dernières saisons, tandis que le Finlandais a toujours semblé être affublé d'un rôle de numéro 2 plus ou moins assumé. Qu'en sera-t-il pour Leclerc ? Interrogé sur la donne contractuelle et sur la présence de clauses qui le mettraient au service de Vettel, le jeune homme est catégorique : "Oh, non, non, pas du tout".

"Je pense que c'est plus ou moins la même chose dans chaque équipe, où il y a deux pilotes qui débutent la saison à égalité, puis à un moment donné, on voit des consignes d'équipe car il y a évidemment un pilote qui joue le championnat et pas l'autre. Je pense que c'est normal, ça arrive dans chaque équipe. Mais je crois qu'ils nous laisseront courir au début de la saison, c'est certain."

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