Leclerc hors du top 10 : "On ne comprend pas ces pneus"

Condamné à une course de remontée par ses mauvaises qualifications et un départ depuis la voie des stands, Charles Leclerc n'a même pas pu se hisser dans le top 10 lors du Grand Prix d'Espagne 2023 de F1.

Charles Leclerc, Ferrari SF-23, Pierre Gasly, Alpine A523

Photo de: Andy Hone / Motorsport Images

Le départ depuis la voie des stands allait forcément grandement handicaper Charles Leclerc lors de ce Grand Prix d'Espagne, et la course n'a pas offert de rebondissement permettant au Monégasque de tirer profit de son long premier relais en pneus durs, notamment. Cette épreuve morne a au contraire vu le pilote Ferrari échouer en 12e place, et sans aucun point à rapporter du périple espagnol.

Plus encore, malgré le nouveau package aérodynamique, Barcelone semble avoir particulièrement appuyé sur l'une des faiblesses des Ferrari de cette génération réglementaire : la gestion pneumatique. Ainsi, quand la question lui est posée de savoir s'il avait retrouvé confiance dans sa SF-23 après une Q1 désastreuse ce samedi, Leclerc a répondu au micro de Canal+ : "Honnêtement, en termes de balance, ça allait, mais on n’est pas du tout constants."

"On met deux [trains de] hards dans la course : le premier c’est une catastrophe et le deuxième est plutôt bien. Après, on remonte sur Pierre à la fin, donc on roule plus ou moins dans les mêmes temps que Pierre [Gasly, 10e], c’est assez compliqué de se rapprocher. Mais bon, le deuxième hard était beaucoup mieux que le premier, donc il faut vraiment qu’on comprenne parce qu’à chaque fois, on est un petit peu surpris de ce qui se passe avec les pneus."

On n’arrive jamais à mettre [les pneus] dans la bonne fenêtre. Ou en tout cas, quand on le fait, ce n’est pas voulu.

Charles Leclerc

"On n’arrive jamais à les mettre dans la bonne fenêtre. Ou en tout cas, quand on le fait, ce n’est pas voulu. Donc ça, c’est un vrai problème, c’est ce qui fait qu’il y a des énormes écarts. Même dans la même course, en mettant deux fois le même pneu, on passe d’une voiture plutôt bonne à une voiture complétement différente. Et ça, je pense que c’est [lié] à la façon dont on gère ces pneus."

Sur le plan pneumatique, justement, d'aucuns se sont étonnés de voir le Monégasque finir en pneus durs et non en tendres : "Oui, moi aussi. J’étais persuadé qu’on allait finir avec des tendres mais finalement, on a décidé de partir sur des hards qui, je pense après les avoir mis sur d’autres voitures, ne fonctionnaient pas trop mal. Finalement, très honnêtement, le dernier stint était bien avec ces hards, c’est le premier qui était une catastrophe et ça il faut qu’on le comprenne parce que ce n’est pas la première fois que ça nous arrive et on ne comprend pas ce qu’il faut faire avec ces pneus. Donc il faut vraiment qu’on comprenne."

"Honnêtement, c’était un week-end un peu catastrophique", a-t-il conclu, ne manquant pas de rappeler le rôle joué par le problème en qualifications. "Maintenant, on va rentrer à la maison, on va analyser ce qui n’allait pas hier en qualifications, car c’est ce qui nous met dans une situation délicate aujourd’hui. Mais honnêtement, avec la performance qu’on a en course et avec… on n’est vraiment pas constants, donc il y a vraiment énormément de boulot."

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