Leclerc, réaliste : "On est très loin"
Charles Leclerc reconnaît le manque de compétitivité de la Sauber C37 à l'issue des premiers essais libres du Grand Prix d'Australie.
Charles Leclerc, Sauber C37
Andrew Hone / Motorsport Images
Ce vendredi, les craintes concernant le potentiel de la Sauber C37 se sont confirmées : Marcus Ericsson et Charles Leclerc ont fermé la marche lors des deux séances d'essais libres du jour.
À Melbourne, le Suédois accusait un retard non négligeable de 3"938 ce matin et de 2"883 cet après-midi sur le meilleur temps. En comparaison, toutes les autres écuries étaient à moins de deux secondes de la référence en EL2.
Devancé par son coéquipier à chaque fois, Charles Leclerc tient quand même à voir le verre à moitié plein. "Je n'ai pas le bon temps ce matin, cet après-midi c'était un petit peu mieux", analyse-t-il. "Je suis de plus en plus confiant avec la piste, surtout, qui n'est pas facile – je pensais qu'elle était plus facile. De vue, elle avait l'air assez simple, mais finalement, quand on roule dessus, on se rend compte que ce n'est pas si facile que ça."
"On essaie de bosser un petit peu sur la voiture pour essayer de revenir parce que pour l'instant, on reste quand même assez, voire même très loin. Il faut continuer à bosser, mais c'est plutôt une journée positive pour moi."
En Essais Libres 2, il n'y avait d'ailleurs qu'un petit millième de seconde entre Ericsson et Leclerc. "On est très proches, mais on verra demain en qualifs", poursuit le rookie monégasque. "C'est vrai que pour l'instant, ce n'est pas très représentatif. Il n'y a personne qui met tout dans l'ordre, moi aussi et Marcus aussi, donc on verra quand on mettra tout dans l'ordre pour les qualifs."
Avec 100% de chances de pluie pour ce samedi, Leclerc peut en tout cas s'attendre à découvrir sa monoplace dans ces conditions, puisqu'en essais hivernaux, c'est son coéquipier qui était au volant lorsque la piste était humide.
"J'ai très hâte d'essayer la voiture pour la première fois sous la pluie. J'aime beaucoup la pluie, après c'est vrai qu'avec le peu d'expérience que j'ai sur cette piste et en général en F1, j'aurais préféré avoir un Grand Prix tranquille sur le sec, mais bon, pourquoi pas la pluie !" conclut le Champion F2 en titre avec enthousiasme.
Propos recueillis par Erwin Jaeggi
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