Leclerc mal récompensé à Silverstone

En lice pour une septième entrée dans les points en huit Grands Prix, Charles Leclerc a vu sa course s'interrompre brutalement dimanche à Silverstone.

Charles Leclerc, Sauber C37, s'arrête au stand

Photo de: Steven Tee / Motorsport Images

Lewis Hamilton, Mercedes-AMG F1 W09 et Charles Leclerc, Sauber C37
Charles Leclerc, Sauber lors de la parade des pilotes
Charles Leclerc, Sauber C37
Charles Leclerc, Sauber C37, s'arrête au stand
Charles Leclerc, Sauber C37
Charles Leclerc, Sauber C37
Marcus Ericsson, Sauber et Charles Leclerc, Sauber avec Oscar Fangio, et Ruben Fangio,
Charles Leclerc, Sauber C37
La voiture de Charles Leclerc, Sauber C37
Marcus Ericsson, Sauber
Marcus Ericsson, Sauber C37, s'arrête au stand
Marcus Ericsson, Sauber C37, devant Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18
Marcus Ericsson, Sauber C37

Entré en Q3 la veille, le pilote Sauber avait pris un bon envol en se retrouvant à la septième place durant son premier relais. Mais tout s'est effondré lors de son premier passage au stand afin d'y chausser les pneus tendres. Immédiatement après cet arrêt, un problème est survenu et l'a obligé à garer la C37 dans un bac à gravier quelques instants plus tard.

"J'ai senti qu'il y avait un souci et je leur ai dit, puis ils m'ont dit d'arrêter la voiture", précise simplement Charles Leclerc, évidemment déçu d'être frappé par un tel coup du sort, dont l'origine n'a pas encore été détaillée par l'écurie.

"Je ne sais pas si c'est une défaillance technique ou une erreur des mécaniciens", confie Leclerc, qui préfère toutefois retenir le niveau de performance affiché tout au long du week-end, preuve une nouvelle fois des progrès significatifs de l'écurie suisse. "C'est un week-end très positif. Nous étions très compétitifs, et la septième place était à ma portée. Si c'est une défaillance technique, ça arrive en sport auto, et si c'est une erreur des mécaniciens, ça arrive aussi, surtout vu que nous sommes souvent en tête des chronos des arrêts au stand. C'est dommage, mais nous nous rattraperons lors des prochaines courses."

Se félicitant d'avoir même pu un temps "mettre la pression sur Hülkenberg" devant lui, Charles Leclerc entrevoit un avenir serein, avec l'espoir de confirmer cette belle tendance lors des deux derniers Grands Prix avant la trêve estivale, à Hockenheim puis Budapest.

"Nous ne nous attendions pas à nous battre comme ça ici", soulève-t-il. "Nous pensons toujours que c'est le circuit le plus difficile pour nous. Nous n'avions pas apporté d'évolutions depuis l'Autriche, mais nous étions à nouveau extrêmement compétitifs."

"Pour le moment, c'est probablement le maximum que nous pouvons faire. Certaines équipes ont sans doute eu du mal avec les conditions très chaudes ici, et peut-être que nous avons eu moins de difficulté sur ce plan. Peut-être que c'est une combinaison de choses qui nous a rendus particulièrement forts ce week-end. Nous devons garder les pieds sur terre, continuer à travailler, nous ne serons pas en Q3 tous les week-ends. Nous essaierons d'attaquer ; Hockenheim sera, je l'espère, un week-end tout aussi positif."

Violente sortie de piste pour Ericsson

Pour Sauber, ce Grand Prix de Grande-Bretagne a de quoi laisser un goût amer en ce qui concerne le résultat final, puisqu'aucune des deux voitures n'a vu l'arrivée. Marcus Ericsson a été victime d'une violente sortie de piste durant la deuxième partie de course, dont il est sorti heureusement indemne, après une mésaventure qui n'est pas sans rappeler celle vécue par Romain Grosjean vendredi en essais libres.

"J'étais derrière Checo [Pérez]", raconte le Suédois, "et quand on fait la course, qu'il y a cette zone DRS, on veut le désactiver le plus tard possible, puis le remettre le plus tôt possible pour rester très proche."

"Après l'accident, je n'étais pas sûr de savoir si c'était une défaillance, mais nous avons analysé les données et il semble que… J'ai le bouton derrière mon volant, c'est assez bosselé à l'entrée [du virage] et on prend le vibreur : je pense que j'ai ripé et que je n'ai pas appuyé. Peut-être que sur un circuit comme celui-ci il nous faut un plus gros bouton, ou quelque chose qui fait que ça ne se reproduise pas."

"J'ai pris le virage avec le DRS ouvert, et je suis devenu un passager de la voiture, c'est ce qui s'est passé. Je pense que les points étaient accessibles avec une deuxième moitié de course solide. J'étais juste derrière Checo et Pierre était juste devant."

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