Leclerc : "Il va vraiment falloir qu'on bosse !"
Après avoir sombré tout au long de la course du Grand Prix de France, Charles Leclerc insiste sur l'incompréhension de Ferrari devant son incapacité à bien gérer les pneumatiques.
Charles Leclerc, Ferrari SF21, Fernando Alonso, Alpine A521
Mark Sutton / Motorsport Images
En annonçant un retour à une situation "plus conforme" avant le Grand Prix de France, Charles Leclerc ne s'attendait probablement pas pour autant à prendre une telle claque. Qu'elles paraissent loin les deux pole positions de Monaco et Bakou pour Ferrari, qui est clairement rentré dans le rang dès les qualifications hier, mais a littéralement coulé ce dimanche en course sur le circuit Paul Ricard.
Les hommes de Maranello espéraient ramener de précieux points, au lieu de quoi ils ont tous les deux terminé hors du top 10. Pour Charles Leclerc, déjà en délicatesse hier dans l'exercice du tour rapide, la course a littéralement tourné au cauchemar. Avec des pneus trop rapidement usés au début de chaque relais, le Monégasque n'a rien pu faire et s'est à chaque fois incliné face à de nombreux adversaires, sans défense.
"C'est la course la plus difficile que j'aie faite, je pense, en Formule 1", déplore-t-il au micro de Canal+. "Ça a été extrêmement difficile. On a juste dégradé énormément, même si on essayait de faire gaffe aux pneus dans les premiers tours, on dégradait énormément tout de suite."
"Le rythme est là lors des deux premiers tours avec ces pneus, puis tout le monde continue sur ce rythme et nos deux voitures commencent à chuter", a-t-il ajouté sur F1 TV. "Il faut vraiment que nous comprenions ce problème."
N'ayant plus rien à perdre en fin de course, Ferrari a choisi de faire basculer Leclerc sur une stratégie à deux arrêts, en vain. Sous le drapeau à damier, il a bouclé cette difficile épreuve à une anonyme 16e position.
"À la fin, on a fait un deuxième arrêt juste pour voir si on pouvait comprendre un petit peu plus", explique-t-il. "Dans tous les cas, perdu pour perdu, on a essayé de mettre un deuxième [train] medium pour faire quelque chose de différent, pour voir si on trouvait quelque chose. Mais ça a donné exactement le même résultat, même si j'ai changé ma façon de conduire, certains réglages sur le volant, ça n'a rien changé. Il va vraiment falloir qu'on bosse parce que, que ce soit Carlos [Sainz] ou moi, on a eu énormément de mal aujourd'hui."
À l'heure de quitter le sud de la France, Charles Leclerc insiste en premier lieu sur son sentiment d'incompréhension. Ainsi ne se risque-t-il pas à s'avancer sur un quelconque rebond possible dès la semaine prochaine, en Autriche, où la Formule 1 restera pour deux Grands Prix consécutifs. "Honnêtement je ne sais pas pour l'instant", hésite-t-il. "On ne s'attendait pas à ça en course donc il faut vraiment qu'on comprenne."
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