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Les destins brisés de la Formule 1 : François Cevert

S'il n'a remporté qu'une seule victoire au cours de sa carrière en Formule 1, François Cevert restera l'un des plus grands espoirs déchus du sport automobile français

S'il n'a remporté qu'une seule victoire au cours de sa carrière en Formule 1, François Cevert restera l'un des plus grands espoirs déchus du sport automobile français.

Après avoir remporté le Championnat de France de Formule 3 en 1968, il court avec succès en Formule 2 au volant d'une monoplace de l'écurie Tecno. Ses performances lui permettent de séduire Ken Tyrrell, qui décide de l'engager pour épauler Jackie Stewart.

Les débuts en Formule 1 ne sont flamboyants puisqu'il n'inscrit qu'un petit point lors du Grand Prix d'Italie au volant de la March 701. Il faudra attendre l'année suivante pour que le talent de Cevert éclose au grand jour. En 1971, le jeune français enchaîne les belles performances et les podiums pendant que son équipier lutte pour le titre. A Watkins Glen, il s'impose et met fin à 13 ans de Grand Prix sans victoire pour la France. Il termine troisième du Championnat; de quoi espérer du bon pour la suite de sa carrière.

Les deux saisons suivantes, François Cevert poursuit son apprentissage du monde de la Formule 1 aux côtés d'un Jackie Stewart qui ne tarit pas d'éloges sur le coup de volant du pilote tricolore, en qui il voit son successeur. S'il ne retrouve pas le chemin de la victoire, Cevert réalise notamment six deuxième places lors de la saison 1973, avant d'aborder le dernier Grand Prix de la saison sur le circuit de Watkins Glen.

Le Grand Prix des Etats-Unis marquant la dernière course de Jackie Stewart en Formule 1, Cevert sait qu'il sera le leader de l'écurie Tyrrell l'année suivante, mais le destin en a décidé autrement. En fin de matinée, le 6 octobre 1973, François Cevert s’apprêtait à reprendre le volant pour son dernier run de qualification sur le circuit de Watkins Glen, dans l’Etat de New York. Au moment de s’immiscer dans son cockpit, il fait remarquer à son mécanicien - un certain Jo Ramirez, team manager historique de Mclaren dans les années 80 et 90 – qu’il pilotait la Tyrrell N°6, châssis 006, moteur Cosworth 066, un 6 octobre. Il pensait que c’était son jour... Victime d'une sortie de piste, le Français meurt sur le coup, plongeant le paddock de la Formule 1 dans une immense tristesse.

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