Les deux Renault en Q2, une "récompense" pour le Losange

Pour la première fois depuis le Grand Prix d'Australie, Renault a placé ses deux monoplaces en Q2 à Spa-Francorchamps.

Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS16

Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS16

XPB Images

Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS16
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS16
Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team RS16
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team
Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team RS16
Frédéric Vasseur, Directeur de la Compétition de Renault Sport F1 Team lors de la conférence de presse de la FIA

En effet, Kevin Magnussen et Jolyon Palmer ont signé respectivement les 14e et 16e chronos de la première partie des qualifications du Grand Prix de Belgique, le Britannique évitant une élimination précoce pour 0"048.

La Q3 n'était évidemment pas à la portée des pilotes du Losange, mais Magnussen est tout de même parvenu à signer un remarquable 12e temps tandis que Palmer se classait 14e.

"Nous étions déjà bien partis avant le break, ça fait deux GP de suite où je suis en Q2, Kevin l'était ici aussi, on fait de bons progrès", se satisfait l'Anglais. "Mon tour en Q2 n'était pas très bon mais ça n'a pas d'importance au final, Gutiérrez a une pénalité, je serai à côté de Kevin."

"Les températures sont très élevées par rapport à ce que nous attendions, donc on verra. Nous avons le choix des pneus, alors que les pilotes juste devant devront partir en supertendres usés."

Encourageant pour Renault

Cette performance est la meilleure de Renault depuis le retour du Losange en Formule 1, et la satisfaction était évidente pour un Frédéric Vasseur qui l'a toutefois nuancée.

"La séance s'est plutôt bien passée même si ce n'est pas encore l'objectif, mais on est dans le tempo envisagé pour une première année", estime Vasseur au micro de la RTBF. "C'est encourageant, ça récompense le travail de tout le monde même si on est plus concentré sur la voiture de 2017 que de 2016. C'est bien d'avoir de bons résultats ponctuels en guise de récompense."

"On est plutôt optimistes, on a eu un gros step moteur entre 2015 et 2016 et un autre avant Monaco, donc on s'est plus que rapprochés de Mercedes et on a pas mal de bonnes évolutions à venir pour 2017. On sait qu'il faut aussi remettre en place la partie châssis mais ça passe par des recrutements, c'est plutôt du moyen terme", conclut le directeur de la compétition chez Renault Sport F1.

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