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Les femmes quasi-absentes de l'ingénierie F1

On commence à voir des femmes prendre les manettesaux plus hautes places des boards d’équipes F1

On commence à voir des femmes prendre les manettes

aux plus hautes places des boards d’équipes F1

. Les structures indépendantes que sont Williams et Sauber ont ainsi confié de grandes responsabilités à des meneuses (Claire Williams et Monisha Kaltenborn).

Si Claire Williams incarne encore aux yeux de rares détracteurs un certain opportunisme dans l’évolution de sa carrière en raison de son apprentissage autodidacte et de ses liens familiaux incontestables avec le fondateur de l’équipe (elle a commencé en préparant des sandwiches pour les mécaniciens du team et en étant babysittée à l’occasion par Nigel Mansell !), Kaltenborn s’est formée avec ambition et concentration absolue sur la montée vers de grandes responsabilités politico-financières.

La F1 l’accepte avec respect pour son pragmatisme et son incontestable expertise acquise au fil de longues années de soutien à Peter Sauber, qui avait préparé la relève avec humilité.

Si les rôles exécutifs commencent à se déverrouiller, l’ingénierie manque dramatiquement d’un nouveau sang”, regrette cependant Adam Parr dans Chicane.

Les ingénieurs sont les veines du sport, produisant des autos plus rapides, plus légères, plus stables et plus sûres. Avec de telles demandes, dans un monde idéal, les meilleurs ingénieurs –hommes et femmes-, seraient à se disputer les places dans des équipes de Formule 1. Néanmoins, la réalité est que la F1, et l’industrie de l’ingénierie britannique d’une façon générale, n’ont pas cette donne nécessaire entre les mains. Trop peu de personnes –d’hommes, et particulièrement de femmes -, choisissent d’étudier l’ingénierie : seuls 14% des diplômés du premier cycle universitaire étaient des femmes en 2011” !

Ce n’est donc pas directement en F1, mais carrément dès les bases de l’orientation étudiante que se pose le problème de la masculinité avérée dans les coulisses de la F1.

Même à l’école, la physique, l’informatique et les mathématiques sont des domaines démesurément masculins (respectivement 79%, 92% et 60%)”, poursuit Parr, qui s'est vraiment intéressé au sujet de près.

En plus, trop peu de diplômés en ingénierie choisissent la profession : avec des compagnies financières tapant déjà fortement dans les réserves de base, le nombre de diplômés travaillant dans l’ingénierie décline. Les femmes ingénieurs sont plus à même de quitter le secteur à hauteur de 25%, ce qui signifie que sans ces changements, l’ingénierie en F1 devrait non seulement rester dominée par les hommes, mais elle sera également incapable de faire monter la barre technologique”.

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