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Les meilleurs moments de Williams : Mexique 1991

Le circuit Hermanos Rodriguez – du nom des deux pilotes mexicains tragiquement disparus dans les années 60 et 70 – de Mexico n'avait rien à envier à Interlagos pour l'aspect bosselé de son circuit et à New Delhi pour l'atmosphère difficilement respirable

Le circuit Hermanos Rodriguez – du nom des deux pilotes mexicains tragiquement disparus dans les années 60 et 70 – de Mexico n'avait rien à envier à Interlagos pour l'aspect bosselé de son circuit et à New Delhi pour l'atmosphère difficilement respirable. Il restait néanmoins un circuit intéressant au niveau du pilotage et qui compte quelques éditions marquantes comme celle de 1986 avec la première victoire de Benetton et de Gerhard Berger, ou de 1990 avec la formidable remontée d'Alain Prost sur Ferrari depuis la treizième place.

Or l'année suivante, la Ferrari peinait à viser le podium, laissant la voie libre aux McLaren et aux... Williams, qui commençaient à tirer les marrons du feu de leur collaboration avec Renault. Les premières courses furent cependant marquées par de nombreuses occasions manquées, notamment lors de la précédente course au Canada où Mansell cala dans le dernier tour ! En dehors du pilote anglais lui-même peut-être, nul ne sait encore aujourd'hui s'il s'agissait d'un problème technique ou si, trop occupé à saluer la foule, le gaffeur moustachu s'est emmêlé dans ses vitesses...

Quoiqu'il en soit, au Mexique, Williams confirma que Mansell et Ricardo Patrese disposaient désormais de la meilleure monoplace puisque les deux pilotes monopolisèrent la première ligne, comme à Montréal, avec Patrese devant Mansell. Senna, troisième, était relégué à une demi-seconde de l'Italien. Son seul espoir venait de l'état de santé de ce dernier : Patrese, déjà malmené par un accident en essais au Canada devait maintenant combattre la "turista", l'infection locale...

Était-ce lié ? Quoiqu'il en soit, il manqua son départ, laissant Mansell, un surprenant Jean Alesi (Ferrari) et Senna le déborder. Le Brésilien se débarrassa bien vite du Français avant que Patrese ne fasse de même. Puis la Williams doubla la McLaren, impuissante, pour finalement rejoindre son supposé chef de file. Après une rude bataille, Patrese prit finalement le dessus sur Mansell et le largua en tête de course, laissant l'Anglais se débattre avec Senna.

Jamais plus l'Italien ne fut inquiété, et malgré un rush final de Mansell en fin de parcours, Patrese signa la quatrième victoire de sa carrière et la première d'une Williams cette saison. Mansell assura le doublé pour l'équipe et félicita sans arrière-pensée son équipier dont il louera les mérites par la suite, malgré sa domination en 1992. Comme en 2003, l'équipe s'était relancée et pouvait alors viser les titres mondiaux. Hélas pour eux, l'issue leur fut une nouvelle fois défavorable.

Mais leur heure allait venir : Williams était enfin prête pour marquer de son emprunte la décennie 1990.

"Après quelques faux pas lors des cinq premières courses de la saison, Ricardo Patrese a battu son équipier Nigel Mansell pour un solide doublé Williams. Cette course annonçait le début de sept années de domination des monoplaces de Patrick Head et Adrian Newey".

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