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Les pilotes réagissent aux interdictions radio

Chez Lotus, Kimi Räikkönen avait gratifié les télespectateurs de l'une des citations en vogue depuis, en intimant à son équipe de le laisser tranquille au lieu de lui donner trop d'informations radio

Chez Lotus, Kimi Räikkönen avait gratifié les télespectateurs de l'une des citations en vogue depuis, en intimant à son équipe de le laisser tranquille au lieu de lui donner trop d'informations radio. Maintenant que la FIA a appliqué de nouvelles interdictions au niveau des messages entre le muret des stands et le cockpit

à la demande de Bernie Ecclestone

, la routine des pilotes et des ingénieurs va quelque peu évoluer. Mais il ne s'agira pas d'une révolution, estime Iceman.

"Bien entendu, on ne parle pas beaucoup dans la radio, dans mon cas, quand il n'y a pas de problème!", s'amuse Räikkönen en conférence de presse. "Mais bien sûr, cela pourrait se compliquer s'il y a des problèmes avec la voiture et que l'on doit changer certaines choses pour tenter de terminer la course. Je ne sais pas si la règle s'applique pour ces choses-là. Cela rend bien sûr les choses plus compliquées pour nous, mais ça fait partie du jeu et c'est OK".

Une position partagée par Jean-Eric Vergne : "J'aime bien faire les choses moi-même et à de nombreuses reprises cette saison, j'ai changé des choses sur la voiture avant que mon ingénieur ne me le dise; donc oui, on sera un peu seuls sans la radio, mais ça ira!"

Un grand changement sans prévenir

Pour Sergio Pérez, le choix des commissaires sportifs se comprend, mais le Mexicain n'apprécie pas la soudaineté de la mesure, qui entre en application dès ce weekend de GP, à Singapour.

"Je pense que ce n'est pas idéal de changer radicalement le fait de ne pouvoir donner certains appels soudainement, d'une course à l'autre", estime-t-il ainsi. "Mais cela n'influence pas tant que ça. Ce n'est pas une grosse histoire, et c'est quelque chose que nous sommes habitués à faire en tant que pilotes. On aura clairement plus d'informations [à cumuler nous-même] et nous serons un peu plus occupés au fil de la course pour tout garder sous contrôle, comme la quantité de carburant et les modes de cartographies moteur, tout ce genre de choses. Ce n'est pas un problème de s'y habituer; c'est juste un changement important entre la dernière course et celle-ci".

Maldonado est également mesuré, appréciant l'aide apportée par le muret des stands pendant le pilotage. "C'est certain que ce n'est pas super, particulièrement avec tous les systèmes complexes que nous avons actuellement. Mais c'est la même chose pour tout le monde, donc ça ne fait rien", juge le Vénézuélien.

Les petits teams désavantagés?

Débutant cette année, Marcus Ericsson ne se sent pas particulièrement touché par cette mesure et n'a pas peur de devoir se fier à sa propre expertise des conditions de course et de l'état de sa voiture. En revanche, il note un autre type de déséquilibre pouvant se créer avec cette nouvelle mesure.

"J'aime l'idée, pour être franc. Je pense que c'est bien que les pilotes soient plus au cœur [des choses]. Je pense que c'est bien.

Mais pour nous, petite équipe, je pense que c'est un peu plus difficile, car nous n'avons pas beaucoup d'affichages sur notre volant. Beaucoup d'autres équipes, je pense, ont de grands affichages, pouvant montrer beaucoup de choses, tandis que le nôtre est très petit. Ce sera donc un petit plus cavalier, mais oui, comme dit, j'aime l'idée et c'est bon de nous remettre nous, pilotes, au centre".

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