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Les plus belles courses de Mark Webber : Allemagne 2009

Un an et demi après ses efforts mal récompensés à Fuji, Webber touchait enfin au but

Un an et demi après ses efforts mal récompensés à Fuji, Webber touchait enfin au but. Si la saison 2008 ne lui sourit pas davantage, le bouleversement technique de 2009 avec les profondes modifications aérodynamiques apportées aux F1 ont permis à Red Bull Racing d'accéder enfin au haut du tableau, que l'équipe n'a plus quitté depuis.

Après une première moitié de saison dominée par l'improbable Brawn GP – ex Honda – de Jenson Button, Red Bull commençait à faire pencher la balance de son côté, notamment après une évolution importante de sa RB5 à Silverstone. Sebastian Vettel, désormais équipier de Webber, l'avait emporté en Angleterre sans partage, préfigurant ainsi ses dominations plus récentes. Or au Nurburgring, l'Allemand vit son aîné prendre le dessus.

Il signa enfin sa première pole position dans une séance marquée par des averses éphémères. Le rythme de sa monoplace laissait augurer une victoire facile mais il n'en fut rien. En effet au départ, cherchant à couper court à un dépassement de Rubens Barrichello, Webber toucha involontairement le ponton de la Brawn du Brésilien. Les commissaires le pénaliseront d'un drive-through pour cette manœuvre, rendant sa tâche plus difficile.

Heureusement, la hargne de l'Australien et la cadence de sa monoplace seront telles que rien ne l'empêchera de remonter jusqu'à la première place, qu'il ne lâchera plus. Pas d'accrochage, pas de problème technique, cette fois, c'était la bonne pour Mark Webber, qui pouvait laisser éclater sa joie à la radio et déboucher le champagne sur la plus haute marche du podium.

"Quel soulagement d'obtenir enfin cette première victoire […]. Gagner au plus haut niveau possible avec des personnes comme mon père et Ann présentes sur le circuit pour partager cela avec moi, c'était très spécial. Les mails et messages de félicitations qui ont débordé ont beaucoup compté aussi".

Nul autre pilote n'a attendu plus que lui, encore aujourd'hui : 130 départs pour remporter une course, dépassant le record que détenait Rubens Barrichello (124 courses) depuis neuf ans après un autre Grand Prix d'Allemagne – à Hockenheim cependant. Il en va de même pour le nombre de qualifications avant sa première pole : 131 tentatives contre 119 pour Jarno Trulli à Monaco en 2004. Mais heureusement pour lui, contrairement à l'Italien, son compteur ne restera pas bloqué à un seul succès.

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