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Les plus belles courses de Mark Webber : Monaco 2012

La saison 2011 de Webber ne fut pas mauvaise en soi, avec 18 arrivées dans les points en 19 courses – toujours dans le top 5 – et 10 podiums

La saison 2011 de Webber ne fut pas mauvaise en soi, avec 18 arrivées dans les points en 19 courses – toujours dans le top 5 – et 10 podiums. Cependant, avec une seule victoire et 60 tours menés contre 11 et 741 pour son équipier Vettel, la balance penche nettement en sa défaveur, le confirmant dans son rôle de N°2 malgré lui.

Or en 2012, la Red Bull n'était plus la meilleure monoplace, du moins dans un premier temps, ce qui permettait à l'Australien de davantage compter sur son expérience face à un Sebastian Vettel certes intrinsèquement plus talentueux mais encore sujet à quelques coups de chaud en situation défavorable, comme en Malaisie où il toucha un retardataire, lui causant une crevaison qui aurait très bien pu lui coûter le titre en fin de saison.

Mais au moment d'arriver à Monaco pour la sixième manche de la saison, Webber n'est pas encore monté sur la plus haute marche du podium. Le championnat a alors connu cinq vainqueurs différents en autant de Grand Prix : Jenson Button en Australie, Fernando Alonso en Malaisie, Nico Rosberg en Chine, Sebastian Vettel à Bahreïn et l'improbable Pastor Maldonado en Espagne. Revenant en terrain conquis voici deux ans, l'Australien espérait donc être le prochain sur la liste.

La qualification lui donna une première raison d'y croire puisqu'il se plaça en première ligne, puis en pole position, profitant de la pénalité de cinq places infligée à Michael Schumacher suite à un accrochage en Espagne avec Bruno Senna. Comme souvent à Monaco, celui qui part en pole a déjà accompli une bonne part du travail ; le départ étant un autre moment déterminant, et Webber – contrairement à son habitude – le réussit sans problème.

La dernière tâche consista à conserver la tête face à des adversaires de plus en plus proches, le tout avec une pluie fine en fin de parcours. En effet, une fois les derniers changements de pneus effectués, Webber dut contenir cinq pilotes à la fois : Rosberg, Alonso, Vettel, Lewis Hamilton et Felipe Massa. Là encore, mission accomplie pour le pilote australien, qui ne craqua pas et passa la ligne en vainqueur avec moins d'une seconde d'avance sur Rosberg et Alonso et six sur le sixième, Massa.

Si sa domination fut moins flagrante qu'en 2010, Webber confirma par cette seconde victoire en Principauté que s'il n'était pas du même calibre que les Vettel, Alonso ou Hamilton, il savait leur tenir tête à l'occasion, et pas sur n'importe quel circuit.

C’était une course très intéressante. Nous étions devant dès le départ et je suis resté avec Nico en supertendres. Il s’agissait d’avoir un écart raisonnable, mais la météo était menaçante. Le reste de la course fut très étrange. C’était très dur de faire marcher le composé tendre, et il fallait gérer les températures pour conserver de l’adhérence

Hélas pour lui, il s'agissait déjà de son avant-dernière victoire. La dernière survint, comme en 2010, deux mois après, à Silverstone, après s'être débarrassé en fin de course de Fernando Alonso. Une fois que la Red Bull retrouva son allant, il en fut de même pour Vettel, réduisant l'Australien au rang de spectateur au moment où l'Allemand remporta son troisième titre mondial.

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