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Les plus belles courses de McLaren-Mercedes : Brésil 2005

La présence de cette course dans le Top 10 peut surprendre au premier abord, puisque celle-ci vit Fernando Alonso sur Renault remporter son premier titre mondial au détriment de Kimi Räikkonen et sa McLaren

La présence de cette course dans le Top 10 peut surprendre au premier abord, puisque celle-ci vit Fernando Alonso sur Renault remporter son premier titre mondial au détriment de Kimi Räikkonen et sa McLaren. Mais c'est oublier que l'Espagnol n'a fini "que" troisième de la course. En effet, McLaren a signé le seul doublé de la saison à Interlagos avec Juan-Pablo Montoya devant Räikkonen.

L'arrivée du Colombien au côté du Finlandais chez McLaren suscitait énormément d'attente de la part des observateurs. Ceux-ci piaffaient d'impatience en imaginant des duels acharnés entre le feu et la glace pour le titre mondial, sinon la victoire, sachant qu'ils ont déjà croisé le fer à plus d'une reprise en course depuis leurs débuts communs en 2001.

Hélas, Montoya partit d'emblée du mauvais pied en se blessant à l'épaule après avoir joué au tennis (authentique), lui faisant manquer deux courses. Et son irrégularité chronique ainsi que la fiabilité aléatoire de sa monoplace l'empêchèrent de se placer en concurrent sérieux d'Alonso et Räikkönen. Cependant, dans un bon jour, Montoya était au niveau des plus grands, que ce soit lors de sa victoire à Monaco en 2003, ou lorsqu'il relégua tous ses adversaires à plus d'une minute à Hockenheim la même année. Il en fit une dernière démonstration à Interlagos.

Ce circuit est lié à la carrière de Montoya en F1 pour l'éternité, puisque c'est en ce lieu qu'il réalisa son fameux dépassement sur Michael Schumacher dans les esses de Senna en 2001 pour sa troisième course. Manquant la victoire après un accrochage malheureux avec un retardataire, il se rattrapa en 2004 en offrant un dernier succès comme cadeau d'adieu à Williams après une belle lutte face à... Räikkönen. Le Finlandais sera à nouveau son principal adversaire douze mois après.

Pourtant, Alonso avait signé la pole position devant Montoya et prit un meilleur départ. Mais dès le restart – les deux Williams et la Red Bull de David Coulthard s'étaient accrochées au premier virage – Montoya avala la Renault, mais après les esses de Senna cette fois-ci. Alonso laissera filer la McLaren, sa monoplace n'étant pas au même niveau, sans compter qu'une place sur le podium lui suffisait pour s'assurer du titre.

Les arrêts aux stands n'y changeront rien, malgré des relais plus longs du côté de Räikkönen : Montoya domina la course en menant quasiment de bout en bout. Ne voulant pas risquer un accrochage, McLaren gela les positions après les derniers arrêts, le titre étant de toute façon perdu pour Raikkonen. Montoya devança donc le Finlandais à la régulière pour sa septième victoire en carrière.

Hélas il s'agissait aussi de la dernière : McLaren régressa en 2006, tandis que Montoya se lassait de plus en plus du côté froid et trop sérieux à son goût de la Formule 1. Après avoir provoqué un carambolage impliquant son propre équipier à Indianapolis – où il avait remporté les 500 Miles six ans plus tôt – il quitta sans coup férir McLaren et la Formule 1 pour tenter l'aventure en NASCAR. Une aventure mi-figue mi-raisin puisqu'il n'y remporta que deux victoires, et encore, sur circuit routier, bien qu'il réussit en 2009 à atteindre le "chase" (la phase finale du championnat).

De retour en IndyCar pour 2014, il sera une des attractions de cette saison, et saura probablement encore y apporter sa touche. Hélas plus en Formule 1.

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