Actualités

Les premières monégasques des Français (3/4)

Tous les vainqueurs du Grand Prix de Monaco sont unanimes, s’imposer en Principauté est quelque chose d’exceptionnel dans la carrière d’un pilote

Tous les vainqueurs du Grand Prix de Monaco sont unanimes, s’imposer en Principauté est quelque chose d’exceptionnel dans la carrière d’un pilote. Et pour les quelques-uns qui y ont signé leur premier succès, ce doit être un moment tout simplement inoubliable. C’est le cas de plusieurs Français, parmi lesquels Maurice Trintignant, Jean-Pierre Beltoise et Patrick Depailler. Aujourd’hui, ToileF1 vous raconte le succès de ce dernier sur le si particulier tracé monégasque.

En 1978, les pilotes Français sont au nombre de sept, sur les trente que compte le plateau du Championnat du Monde de Formule 1. Mais pour René Arnoux et Jean-Pierre Jarier, qui ont respectivement échoué en pré-qualifications et en qualifications, c’est depuis les tribunes que se passera le Grand Prix de Monaco. Restent donc le dimanche sur la grille de départ Jacques Laffite et sa Ligier-Matra, Jean-Pierre Jabouille sur Renault, le pilote McLaren-Ford Patrick Tambay, et enfin Didier Pironi et Patrick Depailler, coéquipiers chez Tyrrell-Ford.

Mais sur le Rocher, dans l’exercice périlleux des qualifications, c’est l’Argentin de chez Ferrari Carlos Reutemann qui fut le plus rapide. Il s’élance donc de la pole position, devançant les Brabham deux Alfa-Romeo de John Watson et Niki Lauda. Au départ, c’est le Britannique qui prend les commandes, tandis que Reutemann, en difficulté avec sa Ferrari, sombre tout doucement au classement.

Mais à la mi-course, Depailler parvient à s’emparer de la tête, alors qu’il s’était élancé de la cinquième position une heure plus tôt. Il se forme rapidement une avance confortable d’environ vingt secondes, et s’impose en patron, pour la première fois de sa carrière au terme d’une course mouvementée marquée par neuf abandons. Il est rejoint sur le podium par Lauda, deuxième, et Jody Scheckter, troisième avec sa Wolf-Ford et auteur d’une belle remontée depuis la neuvième place.

Depailler réussira à nouveau à remporter un Grand Prix l’année suivante, sur le tracé espagnol de Jarama, cette fois ci au volant d’une Ligier-Ford. Il a alors de grandes ambitions, mais sa saison s’arrête brutalement en juin, à la suite d’un grave accident de deltaplane. Il effectue son retour en 1980 avec Alfa Romeo, mais après un début de saison compliqué, il perd lors d’une séance d’essais privés sur le circuit d’Hockenheim.

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Sauber est sur la bonne voie
Article suivant Pilote F1 et vainqueur de l’Indy 500 - E. Fittipaldi (3/6)

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France