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Les premières monégasques des Français (4/4)

Ce week-end, Romain Grosjean, Jean-Éric Vergne, Charles Pic et Jules Bianchi seront les quatre pilotes Français à prendre le départ du mythique Grand Prix de Monaco

Ce week-end, Romain Grosjean, Jean-Éric Vergne, Charles Pic et Jules Bianchi seront les quatre pilotes Français à prendre le départ du mythique Grand Prix de Monaco. Bien qu’aucun d’entre eux ne fasse partie des favoris pour la victoire, ils auront peut-être dans un coin de leur tête, au moment du départ, le souvenir qu’Olivier Panis, vainqueur sur ce circuit où tout est possible en 1996, n’était pas non plus attendu à pareille fête. C’est la victoire rocambolesque de ce dernier que ToileF1 vous fait revivre aujourd’hui, après les récits de celles de Maurice Trintignant, Jean-Pierre Beltoise et Patrick Depailler.

Le samedi 18 mai 1996, les qualifications de la manche monégasque du Championnat du Monde sont dominées par Michael Schumacher, double champion en titre avec Benetton et nouvellement pilote Ferrari. Juste derrière lui sur la feuille de temps, on retrouve Damon Hill et sa Williams-Renault, puis Jean Alesi et Gerhard Berger, les deux pilotes Benetton-Renault. Quant à Olivier Panis, il n’est parvenu à placer sa Ligier-Mugen-Honda qu’à la quatorzième place, et ne peut donc raisonnablement pas espérer bien figurer sur ce tracé où les dépassements sont extrêmement rares et périlleux. Le samedi soir, lors du débriefing des qualifications, il est sans doute loin de se douter que le lendemain, tout va se dérouler à merveille pour lui.

Le départ, donné sur une piste humide mais s’asséchant, est cataclysmique, et voit l’abandon de cinq pilotes dont Schumacher, parti à la faute. Puis, Damon Hill semble dominer une course ponctuée par de très fréquents retraits, avant d’être lui-même contraint de jeter l’éponge au quarantième tour, victime d’ennuis sur son moteur V10 Renault. C’est ensuite Jean Alesi qui récupère la tête, et paraît en mesure de l’emporter. Mais à la soixantième boucle, et alors que les pilotes rescapés se comptent désormais sur les doigts, sa suspension en décide autrement et le force à renoncer. C’est à ce moment critique que Panis prend la tête, mais lui non plus n’est pas à l’abri des soucis. "On m’a appelé des stands à cinq tours de l’arrivée pour me dire que j’allais tomber en panne d’essence. Je ne montais plus tous les rapports", se souvenait-il pour ToileF1 en 2012.

Mais finalement, le Français parvient à échapper au chaos et s’impose au terme d’une course folle. Il est accompagné sur le podium par les Britanniques David Coulthard et Johnny Herbert, les seuls autres rescapés de ce Grand Prix, ce qui en fait la course ayant vu le plus petit nombre de voitures couper la ligne d’arrivée. Aujourd’hui encore, ce moment reste gravé dans la mémoire de Panis. "Ça reste un très beau souvenir évidemment ! L’équipe était en difficulté, ça a relancé Ligier. C’était ma première victoire, et ça m’a donné beaucoup de crédit. Ce fut un moment magique. Tous les pilotes rêvent de gagner Monaco au moins une fois dans leur carrière".

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