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Les propositions de Michelin - "Compromis entre spectacle et plaisir du pilote"

Nico Hulkenberg, Sahara Force India et Sebastian Vettel, Scuderia Ferrari

Nico Hulkenberg, Sahara Force India et Sebastian Vettel, Scuderia Ferrari

XPB Images

Logo Michelin dans la pitlane
Pascal Couasnon, directeur de MICHELIN Motorsport avec Chip Ganassi
Valtteri Bottas, Williams FW37 et Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1 VJM08 en lutte pour une position
Sebastian Vettel, Scuderia Ferrari
Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1 VJM08 runs wide
Michelin teste des pneus de 17 et 18
Michelin teste des pneus de 17 et 18

En se portant officiellement candidat auprès de la FIA pour effectuer son retour en F1 en 2017, Michelin a adopté une position audacieuse en imposant ses conditions. On le sait, le manufacturier français exige un passage à des pneus 18 pouces, alors que les monoplaces utilisent actuellement des pneus de 13 pouces.

L'importance du challenge

Longtemps, Michelin s'est refusé à envisager un retour en tant que manufacturier unique, faute de pouvoir affronter un concurrent, mais la position a évolué. Bernie Ecclestone n'est pas ouvert à une concurrence entre les fabricants de pneus, ce qui ne détourne pas la firme de Clermont-Ferrand de sa candidature.

"Si l'on pouvait être en concurrence avec quelqu'un d'autre ce serait parfait. Par contre, on est bien conscients que ce n'est pas nous qui décidons", explique Pascal Couasnon, directeur de la compétition chez Michelin, lors d'un entretien avec Motorsport.com. "Une fois que l'on a dit ça, on se comporte comment? Soit on refuse par principe, soit on essaie de regarder un petit peu plus ce qu'on veut."

"Ce qui est important pour nous c'est d'être challengé. On a même donné des directions qui, pour nous, étaient un challenge : un changement de dimension, et le fait de trouver le bon compromis entre spectacle et plaisir du pilote."

Le lien piste-route au cœur de l'engagement

Dans les rangs de Michelin, on assure que revenir en F1 en proposant des pneus 13 pouces serait plus simple, mais que cela n'a "aucun intérêt". Le transfert de la technologie entre la piste et la route reste l'élément primordial qui conditionne l'engagement de la marque dans le sport automobile.

"Quand ma direction me demande ce que ça apporte de retourner en F1, il y a de la visibilité, mais pas seulement. Des bannières autour d'un circuit et des stickers sur tous les pneus ce n'est pas suffisant", souligne Couasnon.

Des propositions au risque mesuré

Michelin a donc posé ses conditions, mais assure que tout a été pesé et étudié pour que le dossier soit solide et ne paraisse pas risqué sur le plan technique. Mettant en avant le travail effectué notamment en Formule Renault 3.5, le manufacturier français est sûr de sa philosophie et de pouvoir éviter un couac s'il est retenu pour remplacer Pirelli. Cela même dans un contexte qui tend toujours vers une restriction des essais privés. 

"Ce que je peux dire, c'est que dans les propositions de Michelin, il y a des propositions qui font qu'au minimum on assure qu'il n'y ait pas de déception, que les gens ne se posent pas des questions", promet Couasnon. "Je crois qu'il faut bien sûr se donner suffisamment de latitude pour pouvoir regarder les besoins de chacun. Mais je pense qu'il y a quelques points où l'on peut se dire qu'il y a danger, et c'est ce sur quoi il sera difficile de négocier."

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