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Les qualifications à élimination sont-elles vraiment enterrées ?

Directeur de l'écurie Mercedes, Toto Wolff déclare que la Formule 1 va étudier une meilleure façon d'introduire les qualifications à élimination sur le long terme, malgré l'échec cuisant connu au Grand Prix d'Australie.

Sebastian Vettel, Ferrari SF16-H aux stands

Photo de: XPB Images

Toto Wolff, Directeur Exécutif Mercedes AMG F1 lors de la conférence de presse
Felipe Nasr, Sauber C35 aux stands
Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso STR11
Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM09
Sebastian Vettel, Ferrari SF16-H rejoint la file à la sortie des stands
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16
Daniil Kvyat, Red Bull Racing RB12
Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team R.S.16
Pascal Wehrlein, Manor Racing MRT05

En effet, la Q3 s'était achevée en eau de boudin, puisqu'il n'y avait plus aucune voiture en piste lors des dernières minutes de la séance. Les équipes ont réagi aux nombreuses critiques en acceptant à l'unanimité de revenir à l'ancien système pour la prochaine course.

Cependant, une telle décision doit encore être approuvée par le Groupe Stratégique et par la Commission F1. Rien n'est encore gravé dans le marbre.

Ayant longuement réfléchi à la situation et au fait que le nouveau système a peut-être joué un rôle dans la course passionnante vécue à Melbourne, Toto Wolff estime que sur le long terme, une forme de qualifications à élimination pourrait être une bonne chose pour la F1.

"Je pense qu'avec le recul, toutes les équipes avaient une opinion similaire au sujet des qualifications, et je pense que la Commission F1 écoutera l'opinion des équipes, surtout si elle est unanime", déclare Wolff.

"Je suis sûr qu'il y a moyen de l'optimiser, mais je pense qu'il faut du temps, une structure, un processus, une analyse, pour prendre les bonnes décisions et avoir le bon format."

Un défi

Lewis Hamilton, pilote Mercedes, pense qu'il serait une erreur pour la F1 de revenir à l'ancien système, car pour lui, la discipline doit se montrer innovante et essayer des nouveautés.

"L'opinion de Lewis est intéressante et j'en ai entendu une autre qui était similaire", poursuit Wolff. "Max Verstappen a dit pareil : c'est un défi, c'est délicat, il faut être performant, on ne peut pas vraiment se relâcher, parce qu'on pourrait se faire éliminer."

"Il y a des pilotes qui aiment ce challenge, et je pense que c'est un format passionnant avec ces éliminations, tant qu'on est vraiment en mesure de transmettre ça de la bonne façon à la télévision. Il faut que le spectateur puisse le suivre, et d'après ceux qui regardaient, c'est très difficile. Soit on regarde le timing et on ne voit pas les voitures, soit on ne comprend pas vraiment qui continue et qui est éliminé. Et la Q3, nous avons tous la même opinion : c'est pourri."

Optimiser le système

Wolff pense donc qu'il faut optimiser le nouveau système, ce pour quoi une analyse profonde et élaborée sera nécessaire.

"Je pense que nous pouvons l'optimiser, mais c'est un sport mondial et il faut reconnaître notre responsabilité. Changer le règlement toutes les semaines n'est pas la bonne voie à suivre."

"Nous avons vu qu'il y avait des points positifs, et la décision des équipes était de l'étudier l'hiver prochain, peut-être pendant la saison, et d'analyser ce que nous pouvons faire pour l'optimiser et trouver une solution qui marche vraiment."

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