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Les teams refusent le retour des châssis clients

Selon une très faible minorité de dirigeants dans le paddock, un retour vers l'autorisation de fourniture de châssis clients pouvait représenter une option intéressante pour permettre aux plus petits teams de survivre à court terme

Selon une très faible minorité de dirigeants dans le paddock, un retour vers l'autorisation de fourniture de châssis clients pouvait représenter une option intéressante pour permettre aux plus petits teams de survivre à court terme.

Mais comme nous vous l'avons déjà expliqué dans un dossier dédié, la dépendance d'une petite équipe devant débourser de grandes sommes pour disposer d'un matériel parfois daté, et quoi qu'il en soit "contrôlé" par une équipe plus en verve ne peut être considérée à terme comme une solution viable, et ne fait qu'accroitre le fossé entre teams fournisseurs et teams clients. Si le gain potentiel de temps de R&D et les coûts de production d'un châssis peuvent effectivement être alloué à d'autres secteurs, l'économie n'est toutefois pas si importante pour les petits teams, enfermés dans un cercle vicieux réduisant sérieusement leurs possibilités.

Par ailleurs, la F1 demeure un championnat de constructeurs, et l'autorisation de fourniture d'un châssis client serait alors un pas risqué dans la direction de la vente d'une F1 dans sa totalité,

de très nombreuses passerelles étant déjà possibles

, comme le prouve le cas Ferrari/Haas.

C'est donc logiquement que le Groupe Stratégique a repoussé l'idée de revenir à des châssis clients, en dépit de la menace réelle de voir plusieurs équipes incapables de s'aligner sur la grille l'an prochain, et ainsi poser d'autres problèmes pour atteindre le nombre nécessaire d'autos sur la grille à Melbourne.

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Dès lors, la solution d'une troisième auto à aligner par les teams les mieux dotés revient comme une possibilité à étudier, même si elle est modérée par Marco Mattiacci, qui ne se fait pas totalement l'écho de Luca di Montezemolo, qui portait cette mesure dans son cœur depuis de nombreuses années.

"Je pense que si l'on veut continuer à appeler cela un championnat des constructeurs, les constructeurs doivent produire leur châssis. Sinon, on dilue l'ADN de la Formule 1. C'est un championnat de constructeurs, et il faut construire quelque chose. Concernant la troisième voiture, c'est une option, mais je suis très focalisé sur le fait de m'assurer que mes deux voitures fonctionnent. Je ne veux donc pas penser à une troisième".

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