Lewis Hamilton veut un GP d’Afrique du Sud

L’Afrique est le continent le moins visité par la Formule 1. Après une première épreuve disputée en 1958, au Maroc, qui avait vu le titre du Britannique Mike Hawthorn sur Ferrari, la discipline reine s’est rendue en Afrique du Sud à partir de 1962, sur le tracé d’East London, à trois reprises.

Ensuite, c’est à Kyalami, à partir de 1967, que le cirque a posé ses valises. L’épreuve sera au calendrier de la F1 sans discontinuer jusqu’en 1985 avant que les pressions autour de la question de l’apartheid – régime ségrégationniste à l’encontre des populations noires – ne poussent les instances à tourner le dos au pays.

En 1992 et 1993, après la fin de l’apartheid, deux Grands Prix auront lieu. Il s’agira des derniers jusqu’au aujourd’hui. Une situation que le nouveau Champion du Monde, Lewis Hamilton, aimerait voir changer.

"J’aimerais ça, aller en Afrique du Sud", confie-t-il à la BBC. "Ce sont de grands fans de sport et ce sont juste des fous du volant qui adorent les voitures."

Malgré un calendrier déjà copieux avec en point de mire une saison 2016 qui pourrait être la plus chargée de l’Histoire avec 21 GP, le pilote Mercedes estime ce retour nécessaire : "Il y a un gros engouement là-bas et c’est un des Grands Prix les plus importants que nous devons avoir au calendrier."

"C’est une des plus belles choses quand on est pilote de Formule 1, la quantité de voyages, c’est très amusant."

Premier pilote noir à piloter en Formule 1 en 2007, Lewis Hamilton est devenu une icône de la discipline, ses 43 victoires et ses trois couronnes renforçant son statut auprès des fans du monde entier. Sa propre situation n’est pas sans influer dans sa volonté.

"C’est la première fois que les Sud-africains noirs ont quelqu’un à qui s’identifier dans ce sport. Je me sens incroyablement privilégié d’être en avant à ce niveau-là."