Liberty Media, possible racheteur de la F1, est déjà en Formule E

Le groupe spécialisé dans le divertissement et les médias n'en est pas à son coup d'essai dans le monde des sports mécaniques et dispose déjà d'intérêts grandissants dans le domaine.

Logo Heineken sur le podium

XPB Images

Donald Mackenzie, Partenaire de Gestion CVC Capital Partners, co-dirigeant des investissements globaux avec Bernie Ecclestone
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid
Match de football de charité Heineken : Fernando Alonso, McLaren Honda
Roberto Marone, President de la région Lombardie ; Bernie Ecclestone et Dr. Angelo Sticchi Damiani, président de l'ACI
Accident entre Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS16 et Felipe Nasr, Sauber C35
Sebastian Vettel, Ferrari SF16-H
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 avec Lee McKenzie, BBC Television
Oliver Turvey, NEXTEV TCR Formula E Team
Sam Bird, DS Virgin Racing Formula E Team

Ceux qui suivent les coulisses du monde des finances auront remarqué que Liberty Media, la société qui pourrait être devenue la nouvelle structure détentrice de la majorité des parts de la F1, avance depuis longtemps ses pions dans le milieu du divertissement, mais également du sport, notamment mécanique.

Le groupe présidé par John Malone discute depuis déjà bien longtemps avec CVC sur l’acquisition de notre discipline favorite, et avait jusqu’à présent eu du mal à se mettre d’accord avec le détenteur majoritaire sur l’évaluation du sport, compte tenu du fait que le produit peut être appréhendé par de nombreux critères - tels que les actifs, la valeur de la marque et son histoire, la solidité des contrats en place, la hauteur des investissements consentis dans un passé récent pour le développer, ou encore tout simplement son potentiel commercial futur -. En 2015, après de longues tractations, il semblait ainsi que Liberty n’était plus sur les rangs des acquéreurs potentiels sérieux, jusqu’alors au nombre de trois.

Un business élargi

Liberty Media Corporation dispose d’intérêts dans une vaste gamme de business liés au monde des médias, de la communication et du divertissement. Elle a déclaré des revenus de 4,8 milliards de dollars pour l’année 2015.

La société tronc qu’est la Corporation comprend des branches baptisées Liberty Braves Group, Liberty Media Group et Liberty SiriusXM Group. La première nommée est totalement détenue par Brave Holdings, qui possède le club de Baseball des Atlanta Braves ainsi que le stade associé à l’équipe et de grands projets immobiliers. Liberty Media Group, qui aurait donc ajouté la F1 à son portfolio, investit de son côté essentiellement dans de grands projets digitaux et audiovisuels et dispose de parts dans le Groupe Time Warner Inc, spécialisé dans les chaines TV à péage comme Warner Bros, HBO, la production cinématographique et portails internet (ex-AOL et Huffington Post), etc. Sirius, peu connu en Europe, est un groupe radiophonique satellite influent aux États-Unis disposant de 30 millions d’abonnés, et possédé à 65% par Liberty, qui se targue de proposer de nombreux contenus uniques et dépourvus de coupures publicitaires.  

Déjà des pions en sport mécanique

On rappellera que Liberty Media, si la vente de la majorité des parts de la F1 est confirmée, n’en serait pas à son coup d’essai sur les sports mécaniques : le groupe dispose en effet d’une importante part -possiblement majoritaire - du championnat Formule E depuis mars 2015, après avoir investi une somme lui permettant en tous les cas de devenir le plus grand porteur de titres de la discipline, dont l’un des autres grands investisseurs est le groupe Discovery Media.

La Formule E comprend désormais également une autre structure sœur baptisée Roborace, qui mettra en scène des véhicules sportifs totalement autonomes et dépourvus de pilotes pour une nouvelle forme de compétition innovante et fortement suivie par la Silicon Valley et les constructeurs automobiles.

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