Loeb et Pikes Peak : Son regard un an après le record
Dimanche aura lieu la célèbre course de cote de Pikes Peak, dans le Colorado
Dimanche aura lieu la célèbre course de cote de Pikes Peak, dans le Colorado. Un an après son phénoménal record, Sébastien Loeb ne remettra pas son titre en jeu. En 2013, il avait avalé les 19 kilomètres de montée en 8:13.878, à plus de 145 km/h de moyenne, un record absolu.
Pour signer ce record retentissant, Loeb s’était aligné au départ à bord d’une Peugeot 208 T16 survitaminée. Douze mois plus tard, il semble presque impossible que son record tombe malgré la présence d’un favori nommé Romain Dumas à bord de sa Norma. Pour autant, l’Alsacien pense que cette marque peut encore être battue à l’avenir.
« On peut toujours faire mieux », assure-t-il. « Après tout dépend de la voiture. S’il y a 500 kilos d’aéro en plus, la même motricité et la même puissance, ça pourra aller plus vite. Les chevaux, ce n’est pas forcément ce qui manquait, car après ça risque de devenir inexploitable. Par contre en appui aéro je pense que ma voiture était bien, mais si on en rajoute beaucoup on peut passer à la même vitesse sans glisser. Mais j’étais bien monté quand même ! On verra ! »
« Les caméras embarquées ça ne rend jamais bien »
Cette montée victorieuse de juin 2013, Sébastien Loeb a pu la revoir ensuite en vidéo. Ce fut presque une surprise pour lui, tant les images lui donnaient une impression de facilité très différente de la réalité.
« Quand je vois les images embarquées je me dis ‘Dis-donc, finalement les efforts que j’ai fait pour que ça donne ça, ça ne rend pas !’ », plaisante-t-il. « Mais c’est toujours comme ça, les caméras embarquées ça ne rend jamais bien. La limite que l’on sent dans la voiture et les sensations réelles sont différentes, ça n’a rien à voir. »
Dans une carrière déjà riche en défis, Sébastien Loeb considère Pikes Peak comme le point d’orgue en matière de plaisir. Pour lui, il s’agit de l’épreuve rare qui combinait la crème de la crème grâce à la voiture préparée par Peugeot.
« J’en garde de super souvenirs, à tous les niveaux. Ça liait tous les plaisirs : une voiture avec une accélération plus forte qu’une F1 sur les départs, avec un appui aéro similaire à une voiture au Mans, sur une route de rallye et avec quatre roues motrices. Il y avait tout pour plaire ! »
Un plaisir qu'il touchera de nouveau du doigt ce week-end, en reprenant le volant de son monstrueux bolide à Goodwood !
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