Lom : "Etre près du rail ou être dans le rail tient à peu de chose"
Fabrice, comment s’est passé le Grand Prix de Turquie pour Red Bull Racing ?Nous avions de petits doutes sur la manière dont la voiture allait fonctionner sur ce circuit et nous avons été rassurés, puisque nous étions même un peu plus proches des meilleurs qu’à Barcelone
Fabrice, comment s’est passé le Grand Prix de Turquie pour Red Bull Racing ?
Nous avions de petits doutes sur la manière dont la voiture allait fonctionner sur ce circuit et nous avons été rassurés, puisque nous étions même un peu plus proches des meilleurs qu’à Barcelone. En Q2, par exemple, nos performances étaient assez bluffantes, avec les cinquième et septième meilleurs chronos absolus de Mark et David.
Dans quelques jours, les équipes se retrouveront à Monaco. Quelles sont vos ambitions ?
Cette course comporte toujours une part d’inconnue, c’est une petite loterie. Il sera très intéressant de voir comment les pilotes aborderont ce rendez-vous avec des monoplaces dépourvues de toute assistance au pilotage. Depuis le début de la saison, on voit qu’il est difficile, pour certains d’entre eux, de peaufiner les trajectoires au centimètre près. Cela peut avoir des conséquences radicales à Monaco : en qualifications, la performance dépend de la capacité à s’approcher des barrières. Or, être près du rail et être dans le rail tient parfois à très peu de chose…
Quel est le paramètre le plus important côté moteur à Monaco ?
En Principauté, la puissance brute importe peu. La progressivité, la manière dont les chevaux sont délivrés sur la piste, sont beaucoup plus importantes. Nous y travaillons avec les programmes de cartographie. Il s’agit d’un véritable défi car nous sommes encore en phase d’apprentissage avec le boîtier électronique unique. Nous n’avons jamais eu à nous frotter à une piste comme Monaco et c’est un peu compliqué. Mais c’est la même chose pour tout le monde.
Enfin, quel est le cycle d’utilisation moteur ?
A Monaco, Mark aura le V8 d’Istanbul et David aura un V8 neuf. Pour Mark, cela ne sera pas un problème car la puissance n’est pas déterminante à Monaco. Pour David, qui devra utiliser son V8 sur la piste très exigeante de Montréal deux semaines plus tard, pas d’inquiétude non plus : notre moteur ne devrait pas trop souffrir à Monaco, car les capacités de refroidissement du châssis Red Bull sont excellentes.
Source : ING Renault F1 Team
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