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Lopez réfute l'idée de "fiasco" avec Lotus F1

Propriétaire de l'écurie d'Enstone entre les deux ères Renault, l'homme d'affaires défend son bilan à la tête de son team F1.

Pastor Maldonado, Lotus F1 E23

Pastor Maldonado, Lotus F1 E23

XPB Images

Le vainqueur Kimi Raikkonen, Lotus F1 fête sa victoire à la fin de la course
Gerard Lopez, Lotus F1, Team Principal
Romain Grosjean, Lotus F1 E21
Kimi Raikkonen, Lotus F1 Team et Michael Schumacher, Mercedes GP
Le vainqueur Kimi Raikkonen, Lotus F1 Team fête sa victoire dans le Parc Fermé
Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team avec Gérard Lopez
Robert Kubica, Lotus Renault GP, Gerard Lopez, Lotus Renault GP owner, Eric Boullier, directeur d'équipe, Lotus Renault GP and Vitaly Petrov, Renault F1 Team

Il y a un peu plus d'un an, en décembre 2015, Gérard Lopez cédait à Renault l'écurie d'Enstone, qu'il avait lui-même racheté quelques années plus tôt, lors du retrait du constructeur français à la fin des années 2000, pour la baptiser Lotus F1. L'homme d'affaires est toujours actionnaire minoritaire de la structure, que la marque au losange s'attache à reconstruire après avoir découvert une équipe où plus grand-chose ne tournait rond.

En dépit des critiques et des polémiques, qui ont notamment surgi après la période faste de Lotus avec Kimi Räikkönen en 2012 et 2013, Gérard Lopez estime avoir accompli du bon travail et réfute l'idée de "fiasco". Le Luxembourgeois est revenu ces derniers jours sur le devant de la scène sportive française en devenant le nouveau propriétaire du club de football de Lille, annonçant un projet ambitieux.

Revenant sur l'ère Lotus, il a tenu à apporter ses précisions sur la vente conclue avec Renault pour une livre symbolique, ainsi que sur les dettes que l'équipe avait accumulées.

"Mon passage chez Lotus n'était pas un fiasco", assure Lopez auprès de l'AFP. "On a repris l'écurie en investissant 40 millions d'euros en rachat de dettes et on a sauvé 450 jobs. L'écurie n'avait pas de sponsors et on en a attiré beaucoup, notamment Unilever, Coca-Cola et Microsoft."

"Mais alors qu'on arrivait à un équilibre opérationnel, les coûts ont explosé et les sponsors sont partis. On aurait pu fermer mais on a décidé de vendre pour sauvegarder 540 emplois. L'écurie n'avait pas de dettes envers ses fournisseurs quand on a revendu à Renault. Il y avait 130 millions d'euros de dettes mais envers les actionnaires."

Lopez donne également sa version des faits concernant le versement des salaires, faisant notamment allusion au départ de Kimi Räikkönen pour Ferrari fin 2013, quand le Finlandais avait clairement fait comprendre qu'il n'avait pas été payé. 

"Les salaires ont toujours été payés", indique Lopez. "Contrairement à ce que j'ai lu, Bernie Ecclestone (grand argentier de la F1) n'a pas sorti de l'argent de sa poche pour payer les salaires. Il a versé les droits télé auxquels Lotus avait droit et cet argent a été en partie utilisé pour payer les salaires."

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