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Lotus affiche une "confiance très élevée" pour le rachat par Renault

Depuis la signature d’une lettre d’intention entre Renault et Lotus, les négociations se poursuivent mais la prise de contrôle du constructeur français n’a pas encore été annoncée.

Romain Grosjean, Lotus F1 Team

Romain Grosjean, Lotus F1 Team

XPB Images

Romain Grosjean, Lotus F1 E23
Romain Grosjean, Lotus F1 E23
Romain Grosjean, Lotus F1 E23 et Pastor Maldonado, Lotus F1 E23 saluent le public à la fin de la course
Matthew Carter, Lotus F1 Team CEO durant la conférence de presse de la FIA
Lotus F1 Team
Pastor Maldonado, Lotus F1 E23
Romain Grosjean, Lotus F1 E23
Romain Grosjean, Lotus F1 E23
Pastor Maldonado, Lotus F1 E23

L’écurie d’Enstone termine sa saison dans des conditions difficiles, avec le peu de moyens qui sont encore à sa disposition, le tout dans une situation rendue très floue par les discussions en cours autour de son rachat. 

Directeur Général de Lotus F1, Matthew Carter a toutefois fait part de sa confiance "très élevée" quand à la probabilité du rachat par Renault. Dans le discours du Britannique, on perçoit une quasi-certitude de voir le Losange faire son retour à Enstone. 

"Renault a délivré une lettre d’intention ; en coulisses les dirigeants de Renault et Lotus travaillent d’arrache-pied pour s’assurer que l’accord sera trouvé", souligne Carter sur le site officiel de la Formule 1. "Les choses progressent, mais cela prend du temps. Je suis confiant pour que l’accord se produise, mais comme je l’ai dit, il faut du temps pour y parvenir."

"Nous savons que dans les affaires tout peut arriver et tant qu’il n’y a pas de signatures sur les documents, l’accord n’est pas conclu, mais la confiance est très élevée!"

Enstone, la valeur ajoutée

Carter confirme que la teneur des discussions est très claire quant au fait de voir Renault prendre les commandes de l’équipe actuelle en tant qu’actionnaire majoritaire. Il est également évident que si l’accord est trouvé, les hommes de Renault F1 prendront possession d’Enstone, bien que le management ne soit pas défini à l’heure actuelle. 

"Ils détiendront alors le contrôle des intérêts", confirme Carter. "C’est également indiqué dans la lettre d’intention. Ils mèneront l’équipe comme une équipe d’usine, comme Ferrari et Mercedes le font actuellement."

"Je ne sais pas quelle sera la structure. Tant que l’accord n’est pas conclu je ne pense pas que ces détails soient finalisés. S’ils achètent l’équipe, ils viendront sans aucun doute à Enstone car c’est une part de ce qu’ils achètent : l’infrastructure et la partie opérationnelle d’Enstone, la force humaine que nous avons là-bas, et l’équipe de course. C’est ce qu’ils achètent. Concernant le management, honnêtement je ne sais pas."

Disparition du nom Lotus

Le rachat par Renault entraînera le retour d’une motorisation par le Losange dans la monoplace actuellement en cours de conception, après une année passée à exploiter le bloc Mercedes. Carter précise que sur le plan technique, une solution est prête pour le cas de figure où le rachat n’aurait pas lieu, afin de conserver le bloc allemand. Mais il assure que ce plan B est plutôt "improbable". 

Par ailleurs, le rachat annoncé par Renault entraînera sans tarder la disparition du nom Lotus de la F1, à moins qu’il ne soit relancé ailleurs. 

"L’équipe ne s’appellera pas Lotus, le nom quittera la Formule 1. Actuellement, nous avons une licence pour utiliser le nom Lotus, et cette licence sera résiliée. Alors quelqu’un d’autre pourrait opter pour ce nom!"

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