Magnussen septième du championnat, Grosjean 17e

Les pilotes Haas ont tous deux inscrit des points au terme du Grand Prix d'Espagne, mais il était clair après le Grand Prix que l'un d'entre eux aurait pu rallier l'arrivée dans une meilleure position.

Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-19, devant Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-19

Joe Portlock / Motorsport Images

Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-19, devant Daniil Kvyat, Toro Rosso STR14
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-19 au stand
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-19
Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-19
Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-19
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-19 sort large

En débutant cette saison 2019, Haas avait un objectif certes ambitieux, mais à la fois réalisable : celui de régulièrement se montrer comme la meilleure des "autres" forces et s'offrir la quatrième place du championnat du monde des constructeurs. Pour les pilotes, même si l'appellation n'existe pas, le championnat "B" derrière Mercedes, Ferrari et Red Bull débute à la septième place et tout le reste n'est que bonus.

Après des premiers Grands Prix ayant laissé apparaître le potentiel brut de son auto, Haas avait cependant peiné à offrir à ses pilotes un package endurant en course, notamment dans la gestion de ses enveloppes pneumatiques, que d'autres ont mieux exploité en dépit d'un rythme inférieur. Bilan, une maigre récolte de 8 points sur les quatre premiers GP de la saison.

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À Barcelone, les choses sont revenues dans l'ordre, et le team américain, soulagé, a même pu faire connaitre sa légère déception d'avoir laissé filer quelques points en plus de sept collectés, en raison du fait d'avoir vu Grosjean glisser de la septième à la dixième place dans les 15 derniers tours de course.

"Les évolutions marchent bien. Ce n'est pas énorme, mais ça donne en pas mal d'une bonne façon", souriait Magnussen après le Grand Prix l'ayant vu prendre cette fameuse septième place et se replacer au même rang au championnat du monde des pilotes. "Ensuite, c'est le fait de faire marcher les pneus, mieux que sur les autres courses : espérons qu'avec les courses d'été et chaudes maintenant, on en aura d'autres comme ça."

Le Danois peut se réjouir du fait d'avoir inscrit plus de 90% des points du team depuis le début de la saison. Mais il n'a pas rendu les choses aussi faciles qu'elles auraient pu l'être pour son équipier avec qui il s'est frotté à plusieurs reprises en fin de Grand Prix. Au point d'amener Günther Steiner à convoquer ses deux pilotes pour un meeting de mise à plat de la politique interne dans les instants suivant l'arrivée.

"On va en parler, il le faut", admettait-il devant les caméras. "On ne veut pas ça en tant qu'équipiers, mais il n'y avait aucune intention de sa part ni de la mienne, j'en suis certain. C'est super d'avoir un bon résultat après les courses difficiles avec les pneus en course ; ça a marché dans toutes les conditions depuis vendredi. Une course agitée, oui, mais c'était bien pour moi d'avoir la voiture de sécurité à la fin. Il y a eu ce contact entre moi et Romain, on ne veut pas voir ça. Mais de nouveau, ce n'est rien d'intentionnel et je suis heureux qu'on ait quand même les deux autos dans les points."

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Forcément moins désireux de commenter la situation, Grosjean parvenait toutefois à garder sa composition dans le carré presse et garder le positif du week-end. Il est vrai que les pilotes commençaient à sérieusement se demander si la gestion des enveloppes pneumatiques en course n'allait pas demeurer un gros problème pour les courses européennes.

"Bon week-end, bon rythme, et ce fut une bonne course", constate-t-il avec soulagement. "Le restart a été plus compliqué, et au final, j'ai perdu une paire de positions. Je suis heureux du fait que l'auto était rapide. Passons à la suite !"

Direction maintenant Monaco et Montréal, deux circuits où la Haas pourrait de nouveau se montrer un peu en retrait face à certains adversaires directs en course en raison des caractéristiques des circuits. Il s'agira d'essayer de prendre quelques points en sachant que les beaux jours à deux autos dans les grosses unités devraient revenir avec l'été et les conditions de piste plus favorables au package maison.

"J'ai de l'espoir, mais Monaco est un autre circuit où mettre de l'énergie dans les pneus est difficile, c'est donc difficile à prédire pour le moment", confirme Magnussen. "Ces pneus sont si durs à comprendre, on sait que c'est un problème de température, mais on ne sait pas où elle doit aller. Certains circuits ont beaucoup d'énergie dans les virages et on souffre et à Melbourne, c'est bas et on a pourtant souffert !"

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