Magnussen : "Pas complètement irréaliste" de rêver du podium
Kevin Magnussen rêve de monter sur le podium avec Haas en 2022, et selon lui, ce n'est "pas complètement irréaliste".
L'écurie Haas peut-elle signer le premier podium de son histoire en cette campagne 2022 ? Kevin Magnussen y croit ! Avec l'avènement du plafond budgétaire, du handicap aéro et de la nouvelle réglementation technique, l'équipe américaine revit après deux campagnes passées en fond de grille.
Ayant lui-même contribué au meilleur résultat de Haas en finissant cinquième du Grand Prix d'Autriche 2018 juste derrière son coéquipier Romain Grosjean, Magnussen est particulièrement encouragé par les performances réalisées en ce début de saison. Auteur notamment d'une cinquième place à Bahreïn, le Danois a bon espoir de faire son retour sur le podium, lui qui y était monté pour la toute première course de sa carrière en Formule 1, avec McLaren en 2014, et n'a plus connu le succès depuis.
"C'est certainement un rêve. J'y pense beaucoup !" s'exclame Magnussen dans le podcast Beyond The Grid. "Nous sommes dans la bataille pour être la meilleure équipe après les trois premières [Ferrari, Red Bull et Mercedes, ndlr]. Si c'est le cas, on est la septième voiture sur la grille, si tout est normal. Il suffit que quelques voitures aient des problèmes pour faire un podium. Parfois, Mercedes – au moins en ce début de saison – a l'air de ne pas être si loin devant nous. Il n'y a pas besoin d'une chance énorme."
"Je ne pense pas que nous puissions monter sur le podium grâce au rythme pur, mais l'an dernier en particulier, nous avons vu beaucoup d'équipes monter sur le podium sans être des habituées. Je pense qu'il n'est pas complètement irréaliste d'en rêver. Je ne pense pas que l'on puisse attendre ça, car nous ne sommes pas assez rapides pour y arriver grâce au rythme pur, mais j'en rêve et je mets mon argent là-dessus."
Lorsqu'il lui est demandé à la lumière du plafond budgétaire s'il y a la moindre raison pour que Haas ne puisse pas se maintenir à son niveau actuel, Magnussen répond : "Il y a moins de raisons ! Les grandes équipes ne vont pas pouvoir déverser des ressources là-dessus, ça va être plus équilibré. La Formule 1 est certainement un meilleur environnement qu'avant pour les petites équipes. J'espère que nous pourrons tenir le rythme, et je le pense."
Une chose est sûre : le pilote Haas croque la vie à pleine dents depuis ce retour inattendu, conséquence indirecte de la guerre menée par la Russie en Ukraine, Nikita Mazepin ayant perdu son volant. C'est un "bonus", voire un "cadeau", de l'avis du principal intéressé, qui estime pouvoir maintenant "en profiter davantage". Cependant, Magnussen est désormais papa, et il n'a manifestement plus la même vision des choses.
"Avoir un enfant change toutes les priorités dans la vie, je pense", affirme-t-il. "La Formule 1 reste super importante, mais ce n'est plus la chose la plus importante dans la vie, il y a quelque chose de plus important. La famille est plus importante. La vie en dehors de la F1 – tout ce qui a un lien avec la famille, cette vie est plus importante. Avant, ce n'était pas le cas. La Formule 1 était absolument la chose la plus importante. Je croyais que le bonheur était uniquement lié à la F1, du moins c'est ainsi que je le ressentais : si ça ne se passait pas bien en piste, ma vie entière était misérable. Ce n'est plus comme ça."
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