Malaisie : la première des pneus durs Pirelli en 2015

Pneus Pirelli

Pneus Pirelli

XPB Images

Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB10
Sergio Perez, Sahara Force India
Daniel Ricciardo, Fernando Alonso et Kimi Räikkönen au départ de la course
Daniel Ricciardo et son coéquipier Sebastian Vettel au départ de la course
Daniel Ricciardo avec Valtteri Bottas et Fernando Alonso

Pour la seule fois lors des quatre épreuves extra-européennes de ce début de saison, Pirelli va accompagner son composé medium du composé dur à l'occasion du Grand Prix de Malaisie.

Disputé sous de fortes chaleurs et sur un tracé particulièrement rapide, et donc exigeant avec les gommes, ce Grand Prix promet de représenter un défi quant à l'exploitation des pneumatiques. Les virages rapides imposent de fortes charges latérales aux pneus, et la rugosité de l'asphalte ne représente pas un avantage non plus quant à la gestion des gommes.

Le défi en question sera accentué par la vitesse des F1 en 2015 : les monoplaces de la catégorie reine sont deux secondes plus rapides que l'an dernier.

"Il y a deux semaines le Grand Prix d’Australie confirmait ce que nous avions observés durant les tests hivernaux, à savoir une amélioration des chronos de l’ordre de deux secondes en moyenne à chaque séance", souligne Paul Hembery, directeur de la compétition chez Pirelli. "Cette hausse des performances n’est pas sans conséquence sur les contraintes provoquées sur les pneumatiques, et cela se vérifie en particulier sur une piste comme Sepang".

"Ce circuit offre en effet le bitume le plus abrasif de l’année, le grand nombre de virages rapides engendre une énorme quantité d’énergie à disperser dans la gomme et les températures sont très élevées. Pour toutes ces raisons, nous avons sélectionné les deux mélanges les plus durs de notre gamme".

Vers des stratégies à deux arrêts ?

Quelle stratégie envisager pour ce Grand Prix ? Bien que Lewis Hamilton se soit imposé après trois arrêts au stand l'an passé, Hembery s'attend à seulement deux pitstops pour cette course. Il ne faut toutefois pas oublier qu'en fin d'après-midi, en Malaisie, il pleut à verse de façon quasi certaine : si la pluie venait jouer les trouble-fêtes, on pourrait bien assister à quatre ou cinq changements de pneumatiques. Quant à l'écart entre les deux composés pour le sec, il est évalué entre 1 et 1,2 seconde au tour.

"Nous devrions de nouveau assister à des stratégies à deux arrêts, et peut-être plus si la météo s’en mêle", évalue le Britannique. "L’usure des gommes étant généralement très importante en Malaisie, la clé du succès réside donc dans une gestion parfaite de ses enveloppes et de sa tactique de course".

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