La Malaisie ouverte au retour de la F1 si le spectacle s'améliore
Le promoteur du Grand Prix de Malaisie a dit qu'il pourrait envisager le retour de la Formule 1 après 2017, à la condition que la compétition s'améliore.
Photo de: XPB Images
Cette année marquera la 19e et dernière édition du GP de Malaisie, les organisateurs étant parvenus à un arrangement avec les nouveaux propriétaires de la F1, Liberty Media, pour mettre fin à leur contrat avec une année d'avance.
En 2016, le gouvernement malaisien a demandé au promoteur de la course de commencer les négociations pour mettre fin à l'accord plus tôt, celui-ci ne souhaitant plus financer la course en raison de ses faibles retombées économiques.
Quand il lui est demandé si la Formule 1 serait toute de même à nouveau la bienvenue à l'avenir, le directeur exécutif du Sepang International Circuit, Dato' Razlan Razali, a déclaré à Motorsport.com : "Évidemment, le circuit est là. Si toutes les cases sont cochées, elle reviendra. Nous voulons voir à quel point la F1 est de nouveau excitante. Les nouveaux propriétaires doivent reprendre le contrôle de la F1 et de la compétition."
"Bernie [Ecclestone] a un peu perdu le contrôle avec la FIA. Le changement réglementaire drastique pour 2014, avec les nouveaux moteurs V6, a été le début de la spirale négative de la F1. La compétition est devenue moins excitante et ça a eu un impact sur son intérêt, à la fois en termes d'audience TV et pour ceux qui viennent au circuit. Ils doivent faire revenir l'exaltation, ils doivent régler cela. Voyons ce que le nouveau management va faire."
Malgré le fait que les billets pour assister à la course sont les moins chers du calendrier, l'affluence a diminué à Sepang avec 45'000 personnes seulement l'an passé, pour une capacité totale de 120'000.
Razali a admis que l'arrivée de Singapour avait eu un impact sur son épreuve, qui a "totalement perdu" face à son rival concernant les entreprises clientes. La Cité-État s'est aussi avérée "imbattable" en dehors du circuit, grâce à sa capacité d'attirer des artistes de premier plan chaque soir.
"Avoir deux [Grands Prix de] F1 dans le Sud-Est asiatique tue la discipline. Ça serait bien mieux si nous pouvions alterner."
Interrogé sur la viabilité financière d'une alternance, alors que certains tracés au calendrier actuellement ne pensent pas que ce soit le cas, Razali répond : "Je crois que Singapour nous a offert une option pour une alternance avant de rejoindre le calendrier [en 2008]. C'était avant que je prenne mes fonctions et apparemment, nous avons refusé. Est-ce que je l'envisagerais s'il s'agissait de nouveau d'une possibilité ? Oui."
Razali a évoqué la possibilité de se servir de Sepang comme d'un circuit de tests pour la F1, mais il n'est pas certain que cela susciterait énormément d'intérêt. "J'explore l'idée de tests. Mais je ne suis pas sûr que les fans viendraient regarder des voitures faire des essais. Ça serait aussi un problème de coûts. Le MotoGP nous paie pour faire des tests, donc c'est toujours gratuit pour les fans. Je ne suis pas sûr que ça serait viable avec la F1."
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