Maldonado a endommagé la Marussia de Bianchi

Le Grand Prix de Hongrie a été une suite de coups de théâtre et de rebondissements, ce qui n'a pas empêché Marussia de placer ses deux voitures à l'arrivée.

Jules Bianchi a donc signé une belle quinzième place, devançant son coéquipier Max Chilton d'une demi-seconde, relégué à une trentaine de secondes de Daniil Kvyat en quatorzième position. Au volant d'une Marussia, il aurait été difficile d'obtenir une meilleure place à l'arrivée pour le Français, d'autant que sa MR03 a été endommagée par la Lotus d'un Pastor Maldonado en perdition au premier virage.

"C'était une course très difficile pour moi, car j'ai dû piloter pendant plus de cinquante tours avec une voiture endommagée avec d'énormes problèmes d'équilibre", détaille Bianchi. "Maldonado est sorti de nulle part et m'a heurté sur le côté. J'avais vraiment peur que ça me force à abandonner et je savais que c'était une course qui allait présenter de nombreuses opportunités, pour moi mais aussi pour nos concurrents".

"Bien que les Caterham n'aient pas été en course très longtemps", poursuit-il, "les problèmes d'équilibre signifient que je n'ai pas pu mener le combat contre les voitures de devant, en particulier les Sauber qui, à un moment, étaient dans une bonne position qui aurait pu menacer notre place au championnat".

"C'était une course exténuante, de devoir me battre contre la voiture pendant si longtemps et de ne pas être en mesure d'aller plus vite, mais au moins, nos deux voitures ont fini la course et nous finissons la première moitié de saison sur une note positive", conclut le pilote Marussia.

Grâce aux déboires des Sauber, Bianchi et Marussia conservent en effet la neuvième place du championnat des constructeurs, acquise grâce à la neuvième place du Français à Monaco.