Maldonado - Au Brésil, il faudrait les réglages de Monza et Budapest!

Au Mexique, le Vénézuélien n’a pas pu enchaîner une quatrième arrivée dans les points consécutive, ce qui aurait constitué une première pour lui. La faute à Romain Grosjean, qui a tenu le point de la dixième place jusqu'au drapeau à damier.

Interrogé sur le Grand Prix du Brésil de ce week-end, Pastor Maldonado met en avant l’atmosphère du tracé de Sao Paulo : "Interlagos ne possède pas les infrastructures les plus impressionnantes actuellement, mais c’est un grand circuit historique. J’aime vraiment la piste, l'ambiance et les gens."

"Les Brésiliens ont un héritage immense en Formule 1 et pour moi, ça sera super d’être sur un autre évènement où il y a beaucoup de Vénézuéliens dans le public. Espérons que nous pourrons avoir une grande course et offrir un autre grand spectacle pour les fans sud-américains."

Un équilibre délicat

Maldonado revient plus en détail sur le circuit, qui mêle des portions de vitesse et des portions plus techniques, rendant la mise au point compliquée : "Techniquement, il est toujours délicat de trouver un équilibre dans les réglages entre les parties sinueuses du circuit et les longues lignes droites. Dans un monde idéal, vous voudriez une spécification Monza pour le début et la fin du tour et une spécification Hungaroring pour le reste!"

"Différents pilotes et différentes équipes vont faire différents compromis, qui vont tous mener à une course intéressante," explique-t-il. "Certains vont pencher en faveur d’une plus grande vitesse en ligne droite pour les aider à passer et à défendre en course, d’autres vers plus d’appui pour un meilleur temps au tour et moins de glisse."

"Les bosses peuvent aussi être un problème et il y a de nombreuses opportunités de dépassement sur la piste qui récompensent le fait de freiner tard, que ce soit pour attaquer ou pour garder les rivaux derrière. Pour finir, et non des moindres, la météo imprévisible va assurément nous laisser sur nos gardes."

La pluie et les fans

Les conditions climatiques, justement, sont souvent capricieuses au-dessus de Sao Paulo, ce qui a pu donner lieu à des courses spectaculaires par le passé : "Nous savons tous la quantité de pluie qui peut tomber à Sao Paulo et le circuit d’Interlagos a même des sillons qui le traversent pour aider le flux d’eau à être évacué! C’est un circuit compliqué sur le sec et bien plus encore sur le mouillé, mais il y a eu quelques courses extraordinaires tout au long des années en raison de cela."

Mais qu'importe le temps, les fans brésiliens sont toujours là : "L’un des aspects les plus importants d’une course à Interlagos est que vous pouvez presque sentir les vibrations du public aussi bien qu’entendre leur enthousiasme, même quand la pluie tombe. Quelle que soit la météo, nous attaquerons pour le meilleur résultat possible."