Malgré une qualif moyenne, Williams croit "au moins" au podium
Les Williams n'ont pas été les autos les plus véloces depuis le début du weekend de Baku, mais pilotes comme dirigeants croient fermement que c'est demain que le team aura le sourire.
Photo de: Williams F1
Williams n’est jamais particulièrement à son aise sur les tracés requérant une certaine efficacité dans les portions lentes mais fait aussi partie des équipes se devant de tirer profit de toute opportunité de chahuter les top teams, comme lorsque les équipes arrivent à pied d’égalité en termes de connaissance sur un nouveau tracé, par exemple.
De ce fait, la performance d’ensemble du team de Grove ne peut être considérée comme étant satisfaisante, avec un Massa 6ème et un Bottas 8ème aux chronos en Q3. Massa partira finalement cinquième à la faveur de la pénalité de Sergio Pérez, mais le team voit tout de même une machine de quatre équipes différentes devant lui et a pu compter sur les errances de Lewis Hamilton.
"J'ai été limité par le trafic", justifie Bottas. "Après le drapeau rouge, j'ai essayé de le dépasser pour avoir un tour propre, mais je n'y suis pas arrivé, je n’étais pas assez rapide en ligne droite. J'ai eu du trafic dans mon premier run, puis il y a eu le drapeau rouge, puis encore du trafic à nouveau. Ce n'était vraiment pas mon jour"…
L’équipe des stands Williams fut également à deux doigts d’être témoin d’un contact entre son pilote et la Ferrari de Vettel dans les stands alors que tous prenaient la piste à deux minutes de la fin pour améliorer.
"J'ai vu qu'il était proche. L'équipe m'a fait signe de partir et j'y suis allé dès que possible", commente simplement le #77.
Optimisme pour la course
Le Finlandais, qui a renoué avec le podium lors de la dernière épreuve en date, au Canada, pense pouvoir être l’un de ceux qui profiteront des circonstances de course, demain.
"Il va y avoir des voitures de sécurité, nous avons un bon rythme de course. Je suis sûr que la journée va être bonne", raisonne-t-il avec optimisme.
Son responsable Rob Smedley reconnait que ces qualifications rendent les dépassements difficiles en piste.
"Nous aurions pu faire bien mieux", concède l’ingénieur. "Valtteri en particulier a été handicapé par le trafic, par les drapeaux jaunes, à chaque tour lancé. Mais c'est forcément comme ça en qualifications. Les voitures, quand elles prennent l'échappatoire, ne peuvent pas s'en extraire car c'est trop étroit. Cela influence forcément les temps au tour des pilotes. Nous pouvions viser la troisième place, au moins. Nous sommes un peu plus rapides en ligne droite, donc à la sortie de ce dernier virage, il y a l'aspiration".
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