Actualités

Manor - Il faut consulter les équipes sans les laisser décider

Eric Boullier, directeur de la compétition chez McLaren avec Graeme Lowdon, CEO de Manor F1 Team

Eric Boullier, directeur de la compétition chez McLaren avec Graeme Lowdon, CEO de Manor F1 Team

XPB Images

Will Stevens, Manor F1 Team
Jean Todt, Président de la FIA
Will Stevens, Manor F1 Team
Graeme Lowdon, Manor F1 Team
Roberto Merhi, Manor F1 Team et son équipier Will Stevens, Manor F1 Team.
Will Stevens, Manor F1 Team

Le processus de prise de décisions est au cœur des débats en Formule 1. Tandis que certains acteurs du sport automobile sont fermement convaincus que la FIA et Jean Todt devraient établir les règles et les imposer aux équipes sans concessions, d'autres estiment que les écuries sont les principales intéressées et devraient donc avoir la possibilité de se mettre d'accord sur le règlement.

Le Groupe Stratégique F1 représente bien les conflits d'intérêt au sein du paddock, puisque six représentants d'écurie, six de la FIA et six du détenteur des droits commerciaux y siègent.

Selon Graeme Lowdon, président et directeur sportif de Manor, les équipes ne devraient pas décider du règlement, mais tout de même avoir leur mot à dire à ce sujet, car elles ne sont plus les petites écuries du passé.

Responsabilité envers les employés

En effet, si l'on revient en 1997, plusieurs équipes avaient beaucoup moins d'employés que de nos jours, comme Stewart (100 employés), Prost (92) et surtout Minardi (70!). Ferrari était la seule écurie à disposer de plus de 300 personnes, mais à notre époque, c'est monnaie courante, surtout pour les équipes de pointe.

"Par le passé, beaucoup d'équipes étaient minuscules, comme des micro-entreprises," rappelle Lowdon sur le site officiel de la F1. "Désormais, une équipe de Formule 1 typique est une grande entité, un grand employeur. Nous avons des responsabilités envers les employés, une responsabilité sociale et une grande chaîne logistique."

"Les choses ont donc changé, et je pense qu'un modèle de gouvernance équilibré prendrait en compte l'opinion et les préoccupations des participants, parce que nous sommes vraiment de grandes entités désormais."

Lire aussi - Conseil Mondial - Les décisions à retenir

Lowdon est bien conscient que les intérêts des équipes sont conflictuels, d'où l'impossibilité de leur donner le dernier mot, mais affirme qu'il faut les consulter.

"Ignorer complètement les participants n'aurait pas l'air d'avoir beaucoup de sens, mais de la même manière, les équipes ont des objectifs très divergents," reconnaît le Britannique. "Comme beaucoup de gens l'ont dit, je pense que c'est difficile pour les équipes d'essayer d'établir les règles, et elles ne devraient pas le faire."

"Cependant, quiconque effectue cette tâche devrait au moins pouvoir s'entretenir avec les équipes et en discuter avec elles," conclut-il.

Article précédent Red Bull - "Notre patience est mise à mal"
Article suivant Horner - La F1 doit être spectaculaire, bruyante et sexy

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France