Preview

Manque d'adhérence et incertitude attendent les pilotes à Montréal

Vainqueur: Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB10 à la fin de la course

Photo de: XPB Images

Montréal
Salut Gilles!
Les freins de la Mercedes AMG F1 W06
Nico Rosberg bloque ses roues au freinage
Les fans de Montréal prêts pour la course
Nico Hulkenberg, Sahara Force India F1 VJM08 bloque ses roues au freinage

Après être apparus pour la première fois cette saison à Monaco, les gommes supertendres (à bande rouge) de Pirelli ont traversé l'Atlantique à l'occasion de la tenue ce week-end du Grand Prix du Canada.

Si le tracé Gilles Villeneuve ne représente pas un défi insurmontable pour les pneumatiques en raison du peu de courbes rapides qui le parcourent, son point commun avec le circuit de la Principauté est qu'il est non-permanent. De ce fait, le grip mécanique est très important car l'adhérence est faible le vendredi et évolue au fil du week-end.

Les vitesses atteintes à Montréal sont tout autres que celles rencontrées dans les rues monégasques, et ce sont surtout les rudes freinages qui mettent à contribution les pneumatiques ici.

Les plus belles courses de la saison se déroulent souvent au Canada.

Paul Hembery, Pirelli

"Les plus belles courses de la saison se déroulent souvent au Canada," pense Paul Hembery, Directeur de Pirelli Motorsport. "Son circuit offre des caractéristiques que l'on ne rencontre nulle part ailleurs. Il y a souvent des surprises et il est aussi possible de jouer sur la stratégie."

Car comme à Monaco, l'intervention de la voiture de sécurité peut bouleverser la hiérarchie à Montréal. On se souviendra par exemple de la victoire de Jenson Button en 2011, acquise après que le Britannique soit pourtant passé par les stands à six reprises!

Vidéo : Découvrez Inside Grand Prix - Canada

Au Canada, les appuis aérodynamiques sont évidemment faibles afin de favoriser les vitesses de pointe. Les freins sont mis à rude épreuves et l'on se souvient des problèmes rencontrés par Mercedes l'an dernier. Nico Rosberg avait dû céder le leadership à Daniel Ricciardo, l'Australien remportant alors sa première victoire en Formule 1. Pour les mêmes raisons, le futur Champion du Monde 2014 Lewis Hamilton avait lui été contraint à l'abandon.

Article précédent Coulthard - Hamilton va se méfier des stratégies de Mercedes
Article suivant Montréal - Räikkönen insensible aux murs et à l'ambiance

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France