C'était un 2 juin : Tour de trop pour Mansell, récital de Schumacher
Le 2 juin a vu deux Grands Prix dans l'Histoire de la Formule 1 : celui du Canada 1991 et d'Espagne 1996, dont on se souvient pour deux événements très différents.
Michael Schumacher, Ferrari F310 et Jacques Villeneuve, Williams FW18 Renault
LAT Images
Rétro : Dans l'Histoire des sports méca
Sur deux ou quatre roues, replongez-vous dans l'Histoire des sports mécaniques, celle qui a écrit la légende des hommes et des machines durant des décennies.
Canada 1991 - Mansell, le tour de trop
Que pouvait-il bien lui arriver, en entrant dans le dernier tour et alors qu'il venait de mener aisément les 68 boucles depuis le départ ? Aujourd'hui encore, les raisons du ralentissement puis de l'arrêt total de la Williams FW14 frappée du célèbre numéro 5 rouge dans l'ultime boucle du GP du Canada 1991 restent incertaines. Problème de boîte de vitesses lié à une défaillance hors de tout contrôle ou à un rapport manqué par le Britannique déjà en train de saluer la foule ? Calage en raison du rapport engagé trop élevé pour une vitesse de passage trop basse ?
Encore un des mystères qui peuplent la carrière du Lion. Celui-ci offrira en tout cas à Nelson Piquet (Benetton) un 24e et dernière succès en carrière, lui qui végétait à une (excellente) seconde position mais loin de toute chance de l'emporter avec 55 secondes de retard à l'entame du dernier tour. Tout de même classé sixième, Mansell inscrira un seul point, manquant l'occasion de tirer parti du premier des deux abandons d'Ayrton Senna cette saison-là et alors que le Brésilien venait de débuter la saison par quatre succès.
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Espagne 1996 - Schumacher, première pluvieuse avec Ferrari
Au moment d'aborder la course du GP d'Espagne 1996, il est clair depuis le début de saison que le titre semble devoir être attribué à l'un des pilotes Williams. L'écurie britannique a signé cinq succès sur les six premières manches, quatre pour Damon Hill et un pour Jacques Villeneuve. La seule course lui ayant échappé est l'improbable GP de Monaco, où Olivier Panis s'est imposé au terme d'une épreuve terminée par... trois voitures. Du côté de Ferrari, les performances restent trop en retrait pour constituer une menace réelle et Michael Schumacher, qui sort de deux titres, n'a pu se contenter que de trois podiums.
La pluie qui s'abat en quantité sur le tracé de Catalunya est une aubaine pour celui qui deviendra le Baron Rouge. Troisième sur la grille, il va manquer son envol mais vite se refaire dans des conditions dantesques et montrer l'étendue de son talent sur piste humide. Sixième à la fin du premier tour, il pointera en tête dès le 12e passage, en prenant l'avantage en piste sur les Benetton de Gerhard Berger et Jean Alesi ainsi que sur Villeneuve. Hill abandonnera au bout d'une dizaine de tours, après un début d'épreuve compliqué. Tour après tour, et malgré une légère alerte moteur, Schumacher creusera l'écart au point de terminer avec une avance de 45 secondes et à un rythme de sénateur. Ce succès marquera le début d'une ère pour l'Allemand qui en signera 71 autres avec le Cheval Cabré, remportant au passage cinq titres supplémentaires entre 2000 et 2004.
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