Mansell - J'espère qu'Alonso sera plus patient qu'avec Ferrari
Dans une interview accordée à la Gazzetta dello Sport, Nigel Mansell a livré son sentiment sur le championnat 2015.
Photo de: McLaren
Le Champion du Monde 1992 s’est notamment attardé sur les profils des pilotes de pointe et sur la domination de son compatriote Lewis Hamilton. Ce dernier, à qui un troisième titre mondial semble désormais promis, impressionne Mansell. Mais davantage de concurrence est toutefois absolument nécessaire.
"Il a une équipe formidable, il gagne avec peu de difficulté, c’est pour cela que tout est facile pour lui", juge Mansell. "Il prend du plaisir et il est détendu. Comme Sir Jackie Stewart l’a dit, il court sur un tapis rouge. Rosberg a été affecté par des problèmes de fiabilité, mais il a gaspillé trop de temps à défendre ses résultats."
"Il faut plus de concurrence, et une Ferrari plus proche de la Mercedes en performance, et les choses seront comme à mon époque quand Senna, Prost, Piquet et moi-même étions à la bagarre."
Reste le cas d’un Fernando Alonso qui est aujourd’hui très loin de pouvoir se mêler à une telle lutte, alors que le projet McLaren-Honda balbutie encore. Mansell ne s’en fait pas pour l’avenir de l’Espagnol, à la condition impérative que celui-ci affiche la patience promise pour permettre à son équipe de se hisser au niveau.
"J’espère qu’il va être plus patient que lorsqu’il était avec Ferrari. J’espère que c’est le cas, pour McLaren et pour Honda. Le constructeur japonais n’a pas de problème avec l’argent et je crois qu’ils seront compétitifs en 2016. Ce que je veux savoir, c’est comment Red Bull, qui a quatre voitures sur la grille, peut menacer de quitter la série car ils n’ont pas de motoriste?"
Des pilotes trop limités
Pilote de la vieille génération, Mansell ne peut que constater l’évolution du métier de pilote. Le manque de personnalités affirmées le déçoit forcément, mais il rappelle que cette situation n’est pas de la responsabilité des pilotes eux-mêmes.
"Ce n’est pas la faute des pilotes", prévient-il. "La vérité, c’est qu’ils sont restreints de nos jours. Ils apprennent les circuits avec des simulateurs et ils découvrent les circuits pour la première fois lorsque vient le week-end de la course. Ils n’ont pas vraiment le temps de visiter les pays et de se développer en tant qu’homme, ou d’apprendre différentes cultures."
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