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Mansell - Moins de 26 voitures, c'est préoccupant

Toujours proche du paddock de la Formule 1, où il effectue régulièrement son retour comme commissaire-pilote pour la FIA sur certains Grands Prix, Nigel Mansell s’inquiète de la menace qui plane quant à un retrait de Red Bull. 

Départ : Felipe Massa, Williams FW37 mène

Photo de: XPB Images

Nigel Mansell, avec Sir Martin Sorrell, Bernie Ecclestone, et Jean Todt
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB11
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB11
Gunther Steiner, Team Principal Haas F1 Team, Romain Grosjean, Haas F1 Team et Gene Haas, Haas F1 Team
Max Verstappen, Scuderia Toro Rosso STR10 devant son équipier Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso STR10
Nigel Mansell sur la grille

La semaine qui s’achève a vu le discours du géant autrichien se muscler, sur fond de désaccord avec Ferrari pour la fourniture de moteurs l’an prochain. Red Bull a clairement fait savoir que si les V6 proposés par la Scuderia n’étaient pas les mêmes que l’écurie de Maranello, la menace de départ serait mise à exécution. 

Tandis que les manœuvres politiques sont en cours et que Bernie Ecclestone d’un côté, Christian Horner de l’autre, tentent de résoudre cette crise pour éviter le pire, Mansell s’inquiète. Actuellement, le plateau F1 compte 20 monoplaces ; un chiffre qui doit être porté à 22 avec l’arrivée de Haas l’année prochaine. Insuffisant aux yeux du Britannique, surtout si RBR et Toro Rosso venaient à baisser le rideau.

"Nous avons seulement 20 voitures sur la grille", regrette-t-il auprès de la BBC. "Je suis inquiet car nous voulons attirer plus d’équipes et plus de constructeurs en F1. Jusqu’à ce qu’il y ait au moins 26 voitures sur la grille, chacun devrait y prêter attention. C’est un devoir que les équipes et les constructeurs soient là année après année."

Un mauvais "concours de circonstances"

Concernant la situation de Red Bull, qu’il espère voir se résoudre au plus vite avec une issue heureuse, le Champion du Monde 1992 considère qu’elle est avant tout le fruit d’un timing désastreux, entre la nouvelle réglementation, les déboires de Renault et les nouvelles considérations du constructeur français quant à son engagement en F1.

"Red Bull est une équipe gagnante, ils veulent gagner et ils ont une puissance comme personne d'autre. J’espère que tout sera résolu en coulisses. C’est un malheureux concours de circonstances, où toutes les règles moteur ont changé ces deux dernières années et un ou deux motoristes dominent les autres de la tête et des épaules."

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