Mansell : Singapour "m’a fait bondir de mon fauteuil"
Nigel Mansell estime que Ferrari a laissé filer de grosses occasions de se montrer plus dangereux pour Mercedes en fin de saison.
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H, Max Verstappen, Red Bull Racing RB13, Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H, se percutent au départ
Andrew Hone / Motorsport Images
La campagne pour les titres mondiaux constructeurs et pilotes de Ferrari s’est soldée par un double échec en 2017.
Néanmoins, la Scuderia a signé autant de poles (5) en cette seule saison 2017 que sur l’ensemble des huit saisons précédentes mises bout à bout, et collecté cinq succès, soit autant que sur la période 2013-2016.
La fin de saison de Vettel, en particulier, a cependant eu des airs de calvaire à compter du crash au départ du GP de Singapour, suivi par des éliminations sur problèmes de fiabilité lors des qualifications en Malaisie et de la course au Japon.
Nigel Mansell, qui a dû se recomposer pour la saison 1992 après avoir subi la loi de Senna en 1991, pense que Vettel est capable d’aller puiser en lui ce qu’il faut pour mener une campagne victorieuse en 2018.
"Il faut transformer la négativité de la défaite en positivité", commente-t-il dans un entretien accordé à Motorsport.com. "Vous vous dites : 'L'an prochain sera mon année.' Seb devrait rebondir fortement et il devrait comprendre que c’était du 50/50 entre sa part dans la perte du championnat et le fait qu’il ait été laissé tomber par l’équipe et son manque de fiabilité et ses mauvais jugements. Si l’on pense à où se trouvait Ferrari en 2016, ils ont fait un travail fantastique l’an dernier pour se montrer en mesure de se battre pour le championnat."
"Ayant été pilote Ferrari, je sais que le cercle vertueux se construit dans le team. Ils ont fait un début d’année fantastique et tout semblait sous contrôle. Puis la chose la plus significative qui s’est produite est que les manœuvres psychologiques ont commencé à entrer en jeu. Bakou [où Vettel est allé au contact avec Hamilton, ndlr] était une situation très malheureuse car sans son stop-and-go, Seb aurait remporté le Grand Prix."
Mais il ne s'agit pas de la seule occasion manquée par Ferrari liée au comportement de son pilote phare en piste.
"La course qui m’a fait bondir de mon fauteuil fut Singapour", martèle Mansell. "Ce fut un moment clé de l’an dernier. Mercedes n’était pas favori pour remporter ce GP et il a été offert à Lewis sur un plateau. Ce que Ferrari a fait pour défier la puissance de Mercedes en si peu de temps était superbe à observer et il est dommage de voir certaines des choses qui se sont développées au fil de la saison et les ont affaiblis. Ils reviendront plus forts cette année."
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