Marchionne : "Nous avons foiré depuis la Belgique"
Le Grand Prix d'Italie, manche à domicile de Ferrari, n'a pas abouti sur les résultats espérés pour la Scuderia. Sergio Marchionne, président de la marque au cheval cabré, ne mâche pas ses mots à l'issue de cette course.
Photo de: Sutton Motorsport Images
B.V., Monza - Sebastian Vettel troisième, Kimi Räikkönen cinquième. Voilà un résultat bien décevant pour les tifosi, venus en nombre soutenir Ferrari dans le parc de Monza. Les pilotes de la Scuderia étaient très loin du rythme de Lewis Hamilton sous la pluie en qualifications, et n'ont jamais trouvé la clé en course non plus, bien que Vettel soit parvenu à remonter sur le podium plutôt aisément.
Tandis que les tifosi ont fait contre mauvaise fortune bon cœur, affichant un enthousiasme à toute épreuve et saluant la performance du quadruple Champion du monde de l'équipe, ce n'est pas le cas de tout un chacun. Sergio Marchionne se montre particulièrement critique à l'encontre de la structure de Maranello, alors que la fête aurait dû être belle pour le 70e anniversaire de la marque.
"Je pense que nous avons juste foiré", déclare Marchionne sans détour à l'antenne de la chaîne allemande RTL. "Les réglages de la voiture étaient mauvais. Je pense que nous avons sous-estimé le circuit. Je pense que nous avons foiré depuis la Belgique, depuis Spa, jusqu'ici. Nous devons désormais retourner à l'usine et comprendre comment la voiture est partie sur le mauvais chemin."
Manque de rythme inexplicable pour Räikkönen
Le résultat de Kimi Räikkönen est symptomatique des difficultés rencontrées par la SF70H ce week-end. Le Finlandais a eu toutes les peines du monde à prendre l'avantage sur Esteban Ocon et sur Lance Stroll en début de course, et a même été vaincu par un Daniel Ricciardo qui s'élançait pourtant de la seizième place.
"Les premiers tours n'étaient pas trop mal, mais j'ai ensuite rencontré beaucoup de difficultés dans les virages", relate Räikkönen. "Il nous a fallu un moment avant de pouvoir dépasser quelques gars, ça a été une journée difficile. Dans l'ensemble, le week-end n'a pas été facile. Certains tours avaient l'air meilleurs, mais la plupart du temps, nous manquions d'adhérence et de rythme pour faire quoi que ce soit."
Lorsqu'il lui est demandé d'expliquer le manque de rythme de Ferrari ce week-end, le Champion du monde 2007 répond : "Je ne sais pas. C'est une question très difficile. Si l'on prend le tracé pur, c'est sûrement l'un des circuits qui ne sont pas si faciles pour nous, et malheureusement, c'est notre Grand Prix à domicile."
"Il y a des circuits où nous manquons de vitesse et d'autres où nous sommes compétitifs. Il y a des endroits où nous sommes forts, et d'autres où nous ne le sommes finalement pas tant que ça. Nous devons essayer d'améliorer les domaines où nous n'arrivons pas à égaler les résultats."
Les conséquences sont notables au classement général, puisque chez les pilotes, Sebastian Vettel perd la tête pour la première fois de la saison avec trois points de retard sur Lewis Hamilton, alors que Ferrari accuse désormais un déficit de 62 unités sur Mercedes au championnat des constructeurs.
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