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Ericsson veut une voiture qui joue le top 10

La dernière fois que Marcus Ericsson a marqué des points en Formule 1, c'était en septembre 2015, et le pilote Sauber a bien l'intention d'y remédier cette année.

Marcus Ericsson, Sauber C36

Marcus Ericsson, Sauber C36

Sutton Motorsport Images

Marcus Ericsson, Sauber C36
Marcus Ericsson, Sauber C36
Marcus Ericsson, Sauber C36
Marcus Ericsson, Sauber C36
Marcus Ericsson, Sauber C36
Marcus Ericsson, Sauber
Marcus Ericsson, Sauber C36
Le volant de Marcus Ericsson, Sauber C36
Marcus Ericsson, Sauber C36 avec le Halo
Marcus Ericsson et Charles Leclerc, Sauber
Marcus Ericsson et Charles Leclerc, Sauber, Jean Todt, président de la FIA, Chase Carey, directeur exécutif du Formula One Group, Sergio Marchionne, PDG de FIAT, Frédéric Vasseur, team principal Sauber

La saison 2017 n'a pas été à la hauteur des attentes de Marcus Ericsson, qui a été légèrement dominé par son coéquipier en qualifications comme en course, et c'est bel et bien Pascal Wehrlein qui a marqué les cinq points de l'écurie.

Le Suédois est toutefois enthousiasmé par ses propres performances face à un pilote peut-être mieux coté, protégé de Mercedes et Champion DTM 2015.

"J'ai le sentiment d'être encore en train de me développer en tant que pilote et de devenir de plus en plus bon", déclare Ericsson. "Ma première année avec Kamui [Kobayashi, chez Caterham en 2014] avait été très dure, Kamui avait beaucoup d'expérience et était un excellent pilote."

"Mais je pense que Pascal est un pilote super talentueux et c'était vraiment bien pour moi de l'avoir comme coéquipier. Avec tout l'engouement qu'il y avait autour de lui, vu qu'il est jeune pilote Mercedes, c'était parfait pour moi de l'avoir comme référence."

"Si l'on regarde les statistiques en 2017, si l'on prend la moyenne entre les coéquipiers, nous sommes les plus serrés de la grille. Je pense que ça en dit long, et c'est bien pour moi. C'est évidemment très décevant de n'avoir aucun point, car au final, ce sont les points qui comptent, et je n'en ai marqué aucun. Les résultats ne sont donc pas ceux que j'espérais, mais il y a eu de bonnes courses."

Les difficultés du fond de grille

Bien que les propriétaires de l'écurie Sauber financent en partie la carrière d'Ericsson, son management est entré en négociations avec d'autres équipes dans le but de lui trouver un meilleur baquet, notamment Force India, Williams et Renault, sans succès. Il lui faudra rempiler pour une quatrième année avec la structure qui s'est classée bonne dernière du championnat 2017, cette fois aux côtés d'un pilote encore plus prometteur, Charles Leclerc.

Lorsque Motorsport.com lui demande pourquoi les autres écuries ne sont pas intéressées par ses services, Ericsson répond : "Le problème, c'est que quand on court pour une écurie de fond de grille, c'est vraiment difficile d'impressionner les gens et de montrer ce dont on est capable. Même si je fais un très bon week-end, ça veut dire que je vais peut-être me qualifier devant mon coéquipier, et en milieu de saison par exemple, nous étions vraiment loin de tout le monde."

"Il faut que je sois dans une voiture qui est régulièrement dans le top 10 ; alors je pourrai démontrer mon talent. Je suis prêt pour ça. Je travaille dur pour ça depuis plusieurs années. C'est ce qu'il me faut pour l'étape suivante."

La saison prochaine, Alfa Romeo Sauber pourra compter sur une unité de puissance contemporaine (par rapport au moteur Ferrari vieux d'un an utilisé en 2017) pour progresser dans la hiérarchie.

Ericsson en aura bien besoin s'il ne veut pas battre un record peu enviable : celui du nombre de courses consécutives hors des points, dont il s'emparera s'il n'en marque pas lors des 15 premières manches de 2018. Cette statistique est actuellement l'apanage de Heikki Kovalainen, qui a échoué à marquer des points lors des 62 derniers Grands Prix de sa carrière.

Propos recueillis par Ben Anderson

 

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