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Maria de Villota, ambassadrice féminine pour la FIA

Comme tous les ans, le 8 mars est la Journée Internationale de la Femme

Comme tous les ans, le 8 mars est la Journée Internationale de la Femme. Pour Maria de Villota, il s'agit d'une opportunité d'aider les femmes à gravir les échelons jusqu'à la Formule 1.

De Villota est consciente du fait que dans un milieu d'hommes, les femmes peuvent se sentir isolées. “Parfois, on a juste besoin de quelqu'un pour nous dire qu'on n'est pas seule et pour nous soutenir, pour nous donner la chance et la détermination d'aller se battre pour ce que l'on veut”, confie l'Espagnole.

Je me sentais un peu seule, ce qui n'était pas agréable. Nous avons encore beaucoup de chemin à faire avant que les femmes en sport automobile ne soient plus un problème. Ce serait super, car on aurait un environnement normal ; sinon, tout le monde ne pense qu'au fait que vous êtes une femme. En F1, je me souviens d'avoir juste essayé de faire profil bas et de travailler autant que possible. D'un point de vue professionnel, on veut juste être un pilote de course”, ajoute-t-elle.

D'où le rôle de la Commission “Femmes dans le Sport Automobile”, qui a pour but de soutenir les femmes qui ont pour ambition de faire carrière en sport auto. Cette commission est présidée par Michèle Mouton, vice-championne du monde des rallyes 1982. De Villota fait preuve d'un grand respect pour son aînée.

Pour toutes les femmes et pour beaucoup d'hommes, Michèle est quelqu'un d'incroyable et fait tellement de choses pour le sport auto”, affirme-t-elle. “Pour moi, cela a été une source d'inspiration et je pense qu'avec Michèle dans ce rôle, notre champ d'action est large. Avec Susie [Wolff] et Monisha [Kaltenborn], nous pouvons inciter les femmes à suivre leur rêve”.

La dernière femme à avoir couru en F1 lors d'un weekend de Grand Prix reste Giovanna Amati, qui a tenté de se qualifier lors des trois premières épreuves de la saison 1992, en vain.

Tandis que Danica Patrick se distingue en IndyCar, c'est en GP3 qu'on retrouve les femmes les plus proches de la F1 au sein des formules de promotion : en 2012, trois jeunes femmes ont couru dans l'antichambre du GP2, dont Vicky Piria qui écrivait des chroniques en exclusivité pour ToileF1. Quant à cette année, la jeune Samin Gómez fera ses débuts en GP3.

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