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Mark Webber, gentleman driver (2/3)

Les années Red BullDébut difficileEn 2007, Webber rejoint Red Bull Racing aux côtés de David Coulthard, mais l'écurie est encore loin d’être la machine à gagner qu’elle est aujourd’hui

Les années Red Bull

Début difficile

En 2007, Webber rejoint Red Bull Racing aux côtés de David Coulthard, mais l'écurie est encore loin d’être la machine à gagner qu’elle est aujourd’hui. Pour son premier Grand Prix avec sa nouvelle écurie, l'Australien termine 13e, à un tour de la Ferrari de Kimi Räikkönen ! Il engrange malgré tout des points lors de trois Grand Prix (USA, Europe et Belgique) et parvient même à monter sur la troisième marche du podium. Lors du Grand Prix d'Europe, c'est le deuxième podium de sa carrière. A l'issue de cette première saison avec Red Bull, Webber comptabilise 10 points, dont un podium, contre 14 points pour Coulthard.

L’année suivante, Webber parvient à marquer des points plus régulièrement : Neuf arrivées dans les points pour un total de 21 unités. Webber devance également le très expérimenté Coulthard qui inscrit 8 points et signe un podium au Canada. En qualifications, Webber se hisse à deux reprises dans le top 3 : 2e en Grande Bretagne et 3e en Italie, alors que Sebastian Vettel, son futur équipier, décroche sa première pole puis la victoire au volant d'une Toro Rosso.

2009, Premier succès

En 2009, l’écurie autrichienne fait un bon en avant dans la hiérarchie et devient la deuxième force du plateau derrière l'écurie Brawn GP. Elle accueille également Sebastian Vettel pour remplacer Coulthard, parti à la retraite. De son côté, Webber n'est pas au top de sa forme, il se remet en effet d'une fracture à la jambe ( il a été percuté par une voiture lors de l’inter-saison alors qu’il roulait en vélo).

Après un début de campagne difficile avec 1.5 points en deux Grand Prix, Red Bull signe sa première pole, sa première victoire et son premier doublé en Chine : Vettel s'impose suivi par Webber et Jenson Button.

Alors qu'il multiplie les places d'honneur (2e en Chine, Turquie et Grande Bretagne, ainsi que 3e en Espagne), Webber n'a pas encore remporté de victoire ni signé de pole en F1. Il y parvient enfin en Allemagne sur le circuit du Nürburgring lors de son 130e Grand Prix, un record de patience! Il signe sa première pole et décroche également son premier succès en F1 à 32 ans 10 mois et 15 jours. Webber rejoint le cercle très restreint des vainqueurs de Grand Prix, malgré une course marquée par deux accrochages et une pénalité. Il devient ainsi le pilote à avoir disputé le plus grand nombre de courses avant de finalement remporter une victoire. Il devance Rubens Barrichello 124 Grand Prix et Jarno Trulli 117 Grand Prix.

Webber terminera cette saison 2009 à la 4e place du général avec 8 podiums dont 2 victoires (Allemagne et Brésil). De son côté, Vettel devient vice-champion du monde derrière Button. 2010, sa meilleure chance de titre et le début des tensions avec Vettel La saison 2010 est la quatrième saison de Webber avec Red Bull. L'écurie est un cran au-dessus de la concurrence et l'Australien ambitionne de jouer le titre. Après un début de saison poussif (8e à Bahrein, 9e en Australie), il entre dans le championnat en Malaisie, 3e rendez-vous du calendrier. Sur la saison, il signe 5 poles (Malaisie, Espagne, Monaco, Turquie et Belgique), monte 10 fois sur le podium et remporte 4 Grand Prix (Espagne, Monaco, Grande-Bretagne et Hongrie). Après sa victoire à Monaco, Webber mène le Championnat! Il est le premier Australien depuis Alan Jones (1981) à réaliser cet exploit. Arrive ensuite le Grand Prix de Turquie. Alors que les deux Red Bull sont en tête de la course (Webber 1er, Vettel 2e), Vettel tente de doubler Webber, se rabat trop tôt et percute l'Australien. Vettel abandonne tandis que Webber s'en tire avec un aileron cassé. Il parvient à sauver la 3e place, mais cet incident offre un doublé à McLaren...et envenime les relations entre les pilotes Red Bull. Il poursuit avec deux courses décevantes : 5e au Canada et grosse sortie de route à Valence. Red Bull lui fait également comprendre qu'il n'est que le numéro 2 de l'écurie. Tout d'abord en lui donnant un ancien châssis de Vettel (qui ne convenait pas à l'Allemand) pour remplacer celui endommagé à Valence. Puis, en donnant à Vettel un aileron plus performant monté à l'origine sur la voiture de Webber. L'Australien ne supporte pas ce statut et le montre lors du Grand Prix de Grande-Bretagne. Il s'impose après avoir tasser Vettel au premier virage, obligeant l'Allemand à sortir de la piste. A l'issue de Grand Prix de Hongrie, Webber reprend la tête du championnat et gère son avance : 2e à Spa, 7e à Monza, 3e à Singapour. Il reste alors quatre Grand Prix, Webber à 11 points d'avance sur Alonso. Malheureusement, il est victime d'un nouvel accident à vélo et se blesse à l'épaule. A Suzuka, il finit 2e derrière Vettel. Il mène toujours le championnat avec 14 points d'avance sur Vettel et Alonso alors qu'il reste trois courses à disputer. En Corée, sous la pluie, Mark commet sa deuxième erreur de la saison. Il sort de la route et tape le mur avant de revenir sur la piste et de percuter Nico Rosberg. C'est le deuxième abandon de la saison pour l'Australien après Valence. Alonso s'impose et prend la tête du championnat. Au Brésil, Vettel mène la course devant Webber et Alonso. L'Australien espère qu'Horner va demander à Vettel de s'effacer, mais celui-ci a encore ses chances au championnat et les trois hommes finissent dans cet ordre. Alonso est toujours en tête avec 246 points contre 238 à Webber et 231 à Vettel. A Abou Dhabi, Webber loupe ses qualifications et s'élance 5e, alors Vettel est en pole et Alonso 3e. Il loupe son début de course et perd définitivement le titre lorsqu'il rentre trop tôt pour changer ses pneus. Alonso calque sa stratégie sur celle de l'Australien et rentre à son tour. Les deux hommes se retrouvent coincé en milieu de peloton, offrant la victoire et la couronne mondial à Vettel qui n'en demandait pas tant. Webber finit 3e du Championnat à 14 points de Vettel. 2011, Vettel impérial Malgré 18 arrivées dans les points sur 19 Grand Prix, 10 podiums dont une victoire au Brésil, Webber et les autres pilotes ne peuvent rivaliser avec l'écrasante domination de Vettel (18 GP dans les points, 17 podiums dont 11 victoires). L'Australien termine 3e du championnat à 134 points de l'Allemand. 2012, décevante 6e place La Red Bull est toujours la machine à battre en 2012, mais Webber est un cran en-dessous. Il termine à une décevante 6e place au classement général (4 podiums, 2 victoires [Monaco et Grande-Bretagne] et 15 arrivées dans les points sur 20 Grand Prix). Vettel s'impose pour la troisième année consécutive devançant Fernando Alonso de 3 points. 2013 dernière année en F1, affaire multi 21 La saison 2013 marque la rupture définitive entre les deux pilotes Red Bull après l'affaire du Multi 21 du Grand Prix de Malaisie (Vettel refuse d'appliquer les consignes d'équipe et dépasse Webber pour s'emparer de la victoire). A Silverstone, il annonce son retrait de la F1 alors que Vettel est reconduit pour une saison supplémentaire. Après huit Grand Prix disputés, il occupe la 5e place du général (à 45 points de Vettel) avec 3 podiums. A suivre... Mark Webber, le retour en Endurance.

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