Marko - Kvyat n'est pas au mieux mais est malchanceux

Ainsi, quand Red Bull a décidé d'échanger les places de Max Verstappen et Daniil Kvyat, le premier filant au sein de l'écurie-mère et le second étant rétrogradé chez Toro Rosso, le Russe semblait dans une position certes peu enviable sur le moment mais relativement sûre en vue de 2017.

Or, depuis son retour du côté de Faenza, il n'a pas vraiment donné de quoi avoir foi en l'avenir et dans le même temps, alors qu'il paraissait un très lointain candidat au baquet, Pierre Gasly a retrouvé le chemin du succès en GP2, championnat qu'il mène actuellement à deux meetings et quatre courses de la fin de saison.

Sur le site officiel de la F1, Helmut Marko, à la tête de la filière Red Bull, explique que Kvyat reste au centre des attentions. "Quand nous avons échangé les pilotes [entre Red Bull et Toro Rosso cette saison], nous avons voulu donner une chance à Kvyat de se reprendre, qu’il reprenne ses esprits et qu’il retrouve sa forme précédente. Nous le surveillons très attentivement et espérons qu’il pourra tenir ses promesses."

Quand il lui est demandé s'il est satisfait du niveau de performance du n°26, il admet que non mais pointe aussi du doigt une certaine malchance : "Il n’est pas au niveau qui était le sien, mais c’est comme un aimant : si quelque chose se passe mal, c’est pour lui ! Problèmes de pneus, problèmes techniques… quoiqu’il se passe, c’est pour lui !"

L'Autrichien se montre plus évasif quand le nom de Pierre Gasly est cité : "C’est un de nos jeunes qui est bon en GP2." Et un titre en GP2 signifierait-il automatiquement un baquet Toro Rosso en 2017 ? "Nous n’avons pas de règles."

En 2017, Red Bull et Toro Rosso bénéficieront du même moteur - Renault - ce qui pourra permettre une meilleure synergie entre les deux structures. "Nous essaierons autant que possible - d’abord pour des raisons de coûts et ensuite pour des raisons de performance."

"Ce que les règles autorisent, nous le ferons - probablement pas au plein potentiel l’année prochaine car Toro Rosso ne peut pas travailler aussi rapidement que Red Bull Racing, mais je m’attends à ce que cela change en deux ans."