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Marko : On perdait "six dixièmes dans le dernier secteur"

Après avoir joué la victoire lors de trois des quatre Grands Prix précédant le Brésil, avec deux succès à la clé, Red Bull a perdu du terrain sur l'Autódromo José Carlos Pace, où la RB13 ne rivalisait pas avec la Mercedes et la Ferrari.

Max Verstappen, Red Bull Racing RB13 et Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13

Max Verstappen, Red Bull Racing RB13 et Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13

Sutton Motorsport Images

Max Verstappen, Red Bull Racing RB13
Max Verstappen, Red Bull Racing RB13
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13
Max Verstappen, Red Bull Racing RB13
Dr Helmut Marko, Red Bull Motorsport Consultant
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13
Christian Horner, Team Principal Red Bull Racing
Pascal Wehrlein, Sauber C36, Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17, Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13
Max Verstappen, Red Bull Racing RB13 et Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13

Mieux placé des pilotes Red Bull en qualifications, Max Verstappen était relégué à six dixièmes de la pole position, et si le Néerlandais a réalisé le meilleur tour en course à la faveur d'un changement de pneus tardif, il n'était pas en mesure de tenir le rythme des leaders, accusant un retard lentement mais sûrement monté à 14 secondes au moment de son arrêt au stand à dix tours de la fin. Daniel Ricciardo, quant à lui, est remonté tant bien que mal après des pénalités moteur et un accrochage au premier virage.

Selon Helmut Marko, conseiller de Red Bull en sport automobile, ce manque de rythme est principalement imputable au temps perdu dans la longue pleine charge que représente le dernier secteur, et donc aux lacunes du moteur Renault en matière de puissance.

"Nous perdions six dixièmes dans le dernier secteur, et dans l'air sale, nos pneus avaient des difficultés, donc nous n'étions simplement pas assez rapides", estime l'Autrichien pour Motorsport.com. "Une longue ligne droite, et en montée. Et le virage d'avant se passe à fond, donc on ne peut rien gagner. C'était décevant de voir que nous n'avions aucune chance."

Les récents problèmes de fiabilité connus par les écuries motorisées par Renault ne sont peut-être pas étrangers à ces performances en demi-teinte, puisqu'il a été décidé de jouer la sécurité après les nombreuses défaillances de Mexico.

"Je pense qu'après tous les problèmes qu'il y a eu, c'était peut-être une approche plus prudente de la course", estime Christian Horner, directeur de Red Bull Racing. "Et ce tracé, vous savez, il est différent, la puissance y joue un rôle crucial, plus qu'à Mexico. Avec les paramètres d'opération, nous étions un peu en dessous. Mais bien sûr, c'est un défi différent ici, on passe beaucoup plus de temps à fond ici qu'à Mexico."

Malgré ces précautions, l'appréhension était présente concernant la monoplace de Max Verstappen, dont Red Bull espère désormais qu'elle bouclera le dernier week-end de Grand Prix sans incident.

"Nous étions inquiets pour Max, donc nous surveillions les températures et les tours pour le MGU-H. Mais cinq moteurs Renault ont fini. Au moins les moteurs sont restés en un morceau, et à partir de là, nous devrions prendre le départ sans pénalités à Abu Dhabi, mais ce n'est pas encore sûr", conclut Marko.

 

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