Marko : Difficile pour Vettel de concilier sa vision du monde et Aramco

Helmut Marko juge qu'il était compliqué pour Sebastian Vettel de concilier sa vision du monde avec le fait de piloter pour le constructeur automobile Aston Martin et la compagnie pétrolière Aramco.

Sebastian Vettel, Aston Martin

Photo de: FIA

Helmut Marko fait évidemment partie des gens qui ont bien connu Sebastian Vettel, le responsable de la filière Red Bull ayant suivi de près son parcours, de son accession à la F1 vers ses quatre titres mondiaux au sein de l'écurie autrichienne. Alors que l'Allemand a annoncé, peu avant la trêve, son désir de mettre fin à l'aventure en discipline reine au terme de la campagne 2022, Marko estime que sa décision est logique sur un plan à la fois sportif et idéologique.

"Vettel a écrit des lettres ces derniers temps", a répondu le conseiller Red Bull lors d'un entretien exclusif pour la publication sœur de Motorsport.com, Motorsport-Total.com, quand la question de la façon dont il avait été prévenu de cette décision lui a été posée. "Des lettres écrites à la main. Je suis l'heureux propriétaire d'une de ces lettres."

Puis il a ajouté : "C'est devenu évident. Il n'est pas dans une voiture compétitive et je ne pense pas qu'il ait perçu la perspective d'une voiture capable de finir sur le podium l'année prochaine de manière régulière. Et il n'y a pas de place dans les meilleures équipes."

"Il veut voir ses enfants grandir. J'aime le discours qu'il a posté sur Instagram. Il a des priorités différentes et une vision du monde différente. Et puis ça ne colle pas de piloter pour une marque sponsorisée par une compagnie pétrolière arabe. Aston Martin est une marque de luxe avec des moteurs de huit et douze cylindres. Ce n'est pas crédible, et puis c'est la conséquence logique. Je suis sûr qu'il y aura plus d'attention portée aux questions environnementales désormais."

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Quand il lui a été demandé s'il pensait Vettel capable d'un retour, à l'image de ce qu'avait fait Michael Schumacher en 2010, Marko a répondu par la négative : "Non, je pense que c'est définitif."

Évoquant sa rencontre avec l'Allemand au début de sa carrière, il a raconté : "C'était un jeune garçon sans prétention. Avec un demi-kilo de fer [d'un appareil dentaire] dans la bouche. Je crois que c'était en Formule BMW en Allemagne, et il pilotait pour une équipe allemande. Il a gagné 18 des 20 courses de l'époque, et le fait qu'il ne les ait pas toutes gagnées l'énervait au plus haut point. C'est là qu'on a déjà vu qu'il avait quelque chose de spécial. Mais il avait toute une série de contrats. Son père signait tout s'il obtenait quelques marks. Jusqu'à ce qu'on règle tout ça, ça a pris un peu de temps."

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