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Marussia/Manor, un choix de carrière risqué pour les pilotes?

Même si la F1 demeure un objectif professionnel ultime, le fait de se lier à une équipe en difficultés financières évoluant en fond de grille, loin du reste du peloton, est-il toujours un choix de carrière sensé ? Nombreux sont les ingénieurs et le staff évoluant à différents échelons du paddock à se poser la question, et celle-ci tourne également dans la tête des pilotes

Même si la F1 demeure un objectif professionnel ultime, le fait de se lier à une équipe en difficultés financières évoluant en fond de grille, loin du reste du peloton, est-il toujours un choix de carrière sensé ? Nombreux sont les ingénieurs et le staff évoluant à différents échelons du paddock à se poser la question, et celle-ci tourne également dans la tête des pilotes.

Comme l'américain Alexander Rossi, le jeune britannique

Will Stevens

aura joué aux chaises musicales entre les deux petits poucets du fond de la grille. A la différence de Rossi, toutefois, Stevens

a pris le départ d'un GP avec les Verts

, et figure désormais sur la liste des inscrits pour le Grand Prix d'Australie, avec Manor.

Max Chilton, lui, a fait le choix d'aller voir en Indy et en

LMP1 avec Nissan

; Jean-Eric Vergne, de son côté, admettait il y a peu préférer un baquet de pilote de simulateur chez Ferrari accompagné de piges à jouer les premiers rôles en Formule E, plutôt qu'un volant de titulaire au sein d'une équipe sous perfusion et à l'avenir sportif et financier incertain.

"Je pense que c'est clair que ce n'est pas un risque pour eux", estime cependant Jérôme d'Ambrosio au micro de ToileF1.

"Je pense que quand on fait partie d'une petite écurie comme ça, il est important d'avoir un plan bien fixe et de prendre ça comme une année pour vraiment apprendre le milieu de la F1, comment ça fonctionne, comment les GP fonctionnent… "

Une expérience qui peut donc permettre, à condition d'être bien menée, de créer de nouvelles opportunités, comme l'a par exemple prouvé

Marcus Ericsson

, désormais titulaire chez Sauber après une saison chez Caterham.

"En allant dans une petite équipe comme ça, dans laquelle on sait qu'on ne va pas marquer un point et où il est très difficile de mettre en exergue ses capacités de pilote, il faut vraiment un plan réaliste derrière, sur le long terme. Il faut voir ça comme une année de développement en tant que pilote et d'apprentissage du milieu de la F1", conclut d'Ambrosio.

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