Massa-Räikkönen, Button-Barrichello : Eux aussi se sont disputé le titre
Avec quatre victoires pour l’un et deux pour l’autre, Lewis Hamilton et Nico Rosberg caracolent en tête du Championnat du Monde
Avec quatre victoires pour l’un et deux pour l’autre, Lewis Hamilton et Nico Rosberg caracolent en tête du Championnat du Monde. Après six courses, il est pour le moment difficile d’imaginer un troisième homme venir se mêler à la lutte pour le titre, même si la saison est encore suffisamment longue pour que l’on ne puisse pas l’affirmer.
Par le passé, les luttes entre coéquipiers pour un titre mondial ont été nombreuses. Parmi les pilotes qui composent encore le plateau aujourd’hui, certains s’en souviennent. Ce fut notamment le cas de Felipe Massa en 2008, lorsque le Brésilien avait pris peu à peu l’ascendant sur Kimi Räikkönen, s’offrant la possibilité de disputer la couronne mondiale à Lewis Hamilton jusqu’au dernier tour du dernier Grand Prix.
« C’était différent car nous nous battions contre une autre équipe. Nous n’avons jamais rien fait l’un contre l’autre, ou caché des choses à l’autre sur le setup », se souvient le Brésilien dans les colonnes d’Autosport.
« La relation n’a pas d’importance. C’est important de bien travailler pour que l’équipe progresse par rapport aux autres équipes, mais ils [Hamilton et Rosberg] n’ont pas besoin de ça. Ils ont la meilleure voiture jusqu’à présent et jusqu’à la fin du championnat. »
La situation de Jenson Button en 2009 est davantage comparable à celle de 2014. A l’époque, au sein de cette même structure de Brackley qui courait sous l’entité de Brawn GP, le Britannique disposait lui aussi d’une monoplace au-dessus du lot. La concurrence avec son coéquipier Rubens Barrichello avait existé, mais elle était aussi moins serrée qu’aujourd’hui chez Mercedes.
« Avec Rubens il y avait une assez bonne ambiance dans l’équipe la plupart du temps », explique Button. « Le seul moment de doute que nous avons connu était à Barcelone, quand j’ai changé de stratégie à la mi-course, ce que j’étais autorisé à faire. »
« Quand on fait la course contre son coéquipier, il voit chaque donnée : où l’on freine, comment on prend un virage, où on bloque les roues. C’est toujours difficile mentalement en tant que coéquipier, et il y aura des hauts et des bas pour les deux dans la bataille pour le championnat. Emotionnellement, c’est très, très difficile. »
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