Meilleur des autres, Massa ne pilote plus "comme un grand-père" !
Le Brésilien ne cache pas le plaisir qu'il prend à bord d'une F1 2017, sur un tracé de Montréal qui lui donnerait presque une seconde jeunesse.
Photo de: Charles Coates / Motorsport Images
Après un épisode monégasque traditionnellement compliqué pour Williams depuis quelques années, Felipe Massa a renoué avec la Q3 à Montréal. Sur un tracé qui demande de grosses performances moteur, le Brésilien a tiré la quintessence du bloc Mercedes, dont il profite de la nouvelle spécification avec un ensemble entièrement neuf. Si les trois top teams sont hors de portée, bien que l'écart avec Red Bull ne soit pas si important, l'ex futur retraité s'est placé comme le "meilleur des autres" en qualifications.
"Je suis content de mon tour, je suis content de notre performance en qualifications", se réjouit-il au micro de Sky Sports. "Je suis content de la façon dont les choses se passent. Je fais du bon travail, je suis vraiment content de la façon dont les choses se passent. Je prends du plaisir."
Alors qu'il a récemment ouvert la porte à la possibilité de poursuivre son aventure en Formule 1 l'année prochaine, celui qui n'aurait jamais dû connaître les F1 2017 ne boude pas son plaisir. Sur un circuit à haute vitesse, les sensations sont au rendez-vous : "Bien sûr, elles [les F1] sont plus rapides. Il faut freiner plus tard, attaquer davantage dans les virages. L'an dernier, je pilotais comme un grand-père ! J'aime la façon dont on pilote maintenant, ça ressemble plus à ce qu'on faisait en 2008. C'est ça que j'aime, on peut attaquer."
Stroll de nouveau sorti en Q1
Malheureusement pour Williams, Massa reste le seul des deux pilotes à exploiter le potentiel de la FW40. Entre les deux côtés du garage, la différence est significative. Bien que galvanisé par le fait de courir à domicile, Lance Stroll a une nouvelle fois été éliminé dès la Q1 et s'élancera seulement 17e sur la grille de départ.
"C'est délicat depuis les EL3 pour nous, donc nous verrons ce que nous pouvons faire demain. Il faut rester optimiste", concède le Québécois, qui refuse de se cacher derrière l'excuse du drapeau jaune provoqué par Pascal Wehrlein pour expliquer son élimination. "Bien sûr, nous partons un peu plus loin que ce que nous voulions, mais c'est une longue course, dépasser est possible et on ne sait jamais ce qui peut se passer. Nous devons rester concentrés et optimistes."
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